EX LIBRIS

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um library THE GIFT OF

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Dying of the Gobelins Dyine of Silk, in a stream Theatres: Herculaneum Turin Comedy of Lyon Argentine, Rome Tordinone, Rome Se Charles, Naples French Comed. » Of Paris Perma Machines of the Æres Montpelliéranda Meiz The New Hall of our Opera Project for a Concert Hall Project for a Spectacle Hall Stutgard nes of the Theatres Golä Wiredrawer and spinner Cocper Winders and scress of all kinde Basket maker LR Glass making of all kinde Window making

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S SCIENCE

D E P L A NCHE st ; SUR VE LES SCIENCES, D RTS LIBÉRAUW. LES ARTS MÉCHANIQUES,

AVEC LEUR EXPLICATION.

NEUVIEME LIVRAISON, ou DIXIEME VOLUME, 337 Planches.

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à Po NA raRrs. …._ Ch BRIAS S ON, rue Saint Jacques , à la Science. NBC CUEXXIL

… AVEC APPROBATION ET PRIVILEGE DU RO.

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à en SEA

ETAT des Planches G des Explications relatives aux Aris compris dans ce

dixieme Volume.

Pages d'explications,

TaNTURE DES GOBELINS, 2 pag. de Difcours, . . .

TEINTURE EN SOIE ou DE RIVIERE,

THÉATRES ;, Scavoir: Théâtre d'Herculanum , . . . . Ehéatre de L'urm, + us «+

Salle de la Comédie de Lyon, .

Théâtre d'Argentine, à Rome,

Théâtre de Tordinone, à Rome,

Théâtre deS. Charles, à Naples,

e + + + + ee ee

Salle de la Comédie fr. de Paris,

Théâtre de Parme, Salle des Machines aux Tuileries, Salles de Montpellier & de Metz, Salle nouvelle de notre Opéra, . Projet d’une Salle de Concert, . Projet d’une Salle de Speétacle, Salle de Stutgard

CHROME T4 QU

2 pag. de Difcours, . . . 4 pag. de Difcours, . ..

Planches.

11 PI. équival. à 14, à caufe de 3 doubles. 8 PI. équival, à 9 , àcaufe d’une double.

31 PI. équival, à 38, à caufe de 7 doubles. 1 Planche.

10 PI. fionées depuis 1 jufqu’a 10.

2 PL fienées 1 6 2.

2 PL. fignées 1 6 2.

1 PI.

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4 PL. fignées depuis x jufqu'à 4. x P],:

1 PL

Le 22 PTS

2 PI. fionées 1 6 2. 2 PI. fionées 1 & 2. 2 P]. fignées 1 6 2. IP

Toutes ces Planches de Théâtres font fignées depuis À jufqw'à G G: MACHINES DE T'HÉATRES, S'équival. à 93, à caufe de 36 deux Seétions . . se 8 pag. de Difcours, . . . 49 PI. HE / doubles & à triplesi Les Planches dela ete Seétion font fignées depuis 1 jufqu'à 27 , & depuis À jufqu'à D D. Les Planches de la feconde, font fignées depuis 1 jufqu’à 22, & depuis a jufqu’à y.

Tireur ET Fizeur D’oR, . 3 pag. de Difcours, . .. 12 PR HONMIBRTERSS as ben eue se 3 pag. de Difcours, . .. 8 PL

| Tours ir 19 pag. de Difcours, . . . 87 PI. 3 PL

UVANNIER, eo. . 1 pag. de Difcours, . . . VERRERIE de toute efpece, 9 pag. de Difc. 1°°. Se&. 22 PI. équival. à 29, à caufe de 7 doubles. 2°. Selt. 19 PI équival. PRE 5 doubles

3. Seét. 10 PI. équival, à 13, à caufe de 3 doubles.

Verrerie Angloife. 3 PI.

Toutes ces Seétions font fignées la premiere , depuis 1 jufqu'à 22.

la feconde , depuis 1 jufqu’à ro.

la troifieme , depuis 1 jufqu’à 10.

la Verrerie Angloife, depuis 1 jufqw’à 3.

Et donnent enfemble $4 Planches, équivalentes à G9 , à caufe de 15 doubles.

VITRIER , RARE UE pag. de Difcours, . . . 4 PL.

Les Explications font de ceux qui ont deffiné les Planches.

ET QUE LE @ Fa 6 L ae 18,

Tome X, | M: | b

CERTIFICAT DE L'ACADÉMIE.

EsstEURS les Libraires aflociés à l'Encyclopédie ayant demandé à l’Académie des Commiffaires

pour vérifier le nombre des Deffeins & Gravures concernant les Arts & Métiers qu’ils fe propofent de publier: Nous Commiffaires fouflignés, certifions avoir vû , examiné & vérifié toutes les Planches &c Defleins mentionnés au préfent Etat montant au nombre de fix cens fur cent trente Arts, dans lefquelles nous n'avons rien reconnu qui ait été copié d’après les Planches de M. de Réaumur. En foi de quoi nous avons figné le préfent Certificat. A Paris , ce 16 Janvier 1760. MOR AND. NOLLET. DE PARCIEUX. DE LA LANDE.

A PIPR O PA TUTO

LÉ examiné par ordre de Monfeigneur le Chancelier trois cens trente-fept Planches gravées , avec leurs Exphcarions, formant le dixieme Volume du Recueil général des Planches fur les Sciences, Arts & Mériers , toutes gravées d’après des Defleins originaux que j'ai vûs & comparés aux Gravures. Je n’ai rien trouvé dans ces Planches qui puiffe en empêcher la Publication; & Pexécution ne n’a paru le céder en rien à celle des Volumes précédens. A Paris, le 14 Février 1772. BÉz Ou r.

PE me

PÉRI PI LElGE DU RO TI.

OUIS, pAR LA GRACE DE DIEU, ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE : À nos amés & f£aux Confeillers : Tes Gens tenans L nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand-Confeil, Prevôt de Paris, Baillifs, Sé- néchaux, leurs Lieutenans Civils, & autres nos Jufticiers qu'il appartiendra. SALUT: Notre amé le fieur BRIASSON , Imprimeur- Libraire , Nous a fait expofer qu'il defireroit faire imprimer & donner au Public une fuite de Colle&ion de Planches pour le Diétionnaire des Sciences & des Arts, s'il Nous plaifoit lui accorder nos Lettres de Permiffon pour ce néceffaires. À Ces Causes, voulant favorablement traiter l'Expofant, Nous lui avons permis & permettons par ces Préfentes de faire imprimer ledit Ouvrage autant de fois que bon lui femblera, & de le faire vendre & débiter par tout notre Royaume pendant le tems de trois années confécutives, à compter du jour de la date des Préfentes. Faifons défenfes à tous Imprimeurs, Libraires & autres per- fonnes de quelque qualité & condition qu'elles {oient , d'en introduire d’impreffion étrangere dans aucun lieu de notre obéif- fance. À la charge que ces Préfentes feront enrepiftrées tour au long fur le Regifire de la Communauté des Imprimeurs & Li- braires de Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’imprefion dudit Ouvrage fera faite dans notre Royaume , & non ailleurs, en bon papier & beaux caracteres; que l’Impétrant {e conformera en tout aux Réglemens de la Librairie, & notam- ment à celui du 10 Avril 1725 , à peine de déchéance de la préfente Permiffion; qu'avant de l'expofer en vente, le Manufcrit qui aura fervi de copie à l'impreflion dud. Ouvrage , fera remis dans le même état où l’Approbation y aura été donnée, ès mains de

\ ! X . > F, 5 à ë £ notre très-cher &c féal Chevalier, Chancelier, Garde des Sceaux de France, le Sieur DE MAUPEOU , qu'il en fera enfuite remis

deux Exemplaires dans noire Bibliotheque publique , un dans celle du notre Château du Lonvre, & un dans celle dudit Sieur DE MAUPEOU ; le tout à peine de nulhté Le Préfentes. Du contenu defquelles vous mandons & enjoignons de faire jouir ledit Expofant &c fes ayans caufe pleinement & paifblement, fans fouffrir qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchement. Voulons qu’à la copie des Préfentes, qui fera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage, foi {oit ajoutée comme à l'Original. Commandons au premier notre Huifñier ou Sergent fur ce requis, de faire pour l’exécution d’icelles tous altes requis & néceffaires , fans demander autre permiffion, & nonobftant Clameur de Haro, Charte Normande & Lettres à ce contraires. CAR tel eftnotre plaïfir. DONNÉ à Paris le quatrieme jour du mois de Décembre > l'an mil fept cent {oixante- onze, & de notre Regne le cinquante-feptieme. Par le Roi en fon Confeil, ’

LEBEGUE. :

Regifiré fur le Regifire XVTIT. de la Chambre Royale & Syndicale des Libraires € Imprimeurs de Paris, IN. 821, fol, 1564. confère Lo au Réglement de1723. À Paris ;ce ÿ Décembre 1771. J. HERISSANT , Syndic, ; > fol. 1564. confo

|

RECUEIL

DE PLANCHE

SUR

EYES S CIE'N C ES, LES ARTS LIBÉRAUX,

ET LES ARTS MÉCHANIQUES: RP ECOUTER GE AGP TL RC AT I ON,

ET AU A CAT AAA AA AU A AU AA A à A AR A TEINTURE DES GOBELINS,

CONTENANT quatorge Planches à caufe de trois doubles.

PA ENECANE a QI,

EtTe Planche repréfente l’intérieur du grand

attelier des teinturiers de la Manufacture Royale des Gobelins. 44, grande chaudiere pour le lavage. &bb, robinets pour rendre les eaux de citerne dans les chaudieres. cc, poches. de toile pour pañler les eaux de citerne; ces poches font attachées aux robinets. d, grande table fur laquelle montent les ouvriers pôur re- poufler les draps afin de les laver. e ; cheminée de chau- diere. f, tour fur lequel l’on tourne les draps pour les teindre. #, porte de communication pour la riviere. À, chapelet de la pompe à tirer l’eau de la citérne pour la Mettre dance le réfervoir, & la communiquer aux chaudieres. z, perir réfervoir qui fert à recevoir les eaux du chapelet pour les rendre enfuite dans le grand. /, par- tie du grand réfervoir que l’on apperçoit au travers de la porte. 7, deux ouvriersteinturiers occupés à repoufler les draps au lavage avec les repoufloirs dans une chau- diere; ces fortes de lavage fe font ordinairement à la riviere; imais quand les eaux font fales l’on prend le parti de les faire dans l’attélier , en fe fervant des eaux du réfervoir paflé au robinet b, par la poche c. 2, drap lavé ou à. laver fur les chevalets, o, teinturiers occupés à tourner le drap dans la chaudiere pour le teindre. p, ou- Wiier portant des draps à la teinture.

PLANCHE IL

. Intérieur de la machine pour tirer l’eau de la citerne. ima, chevaux occupés à faire mouvoir la machine. b,

piece de bois tournante dans laquelle eft affemblée la :

zou d'engrenage. cc, roue d’engrenage qui fait tourner es lanternes. dd, lanternes tournantes par la roue d’en- grenage. ee ,axe ou piece de bois tournante par le mou- vement de la lanterne autour de laquelle elle eft aflem- blée. f, roue de fer garnie de crochets pour gripper les cheînes du chapelet. g, chapelet de la pompe. À, piece de Bois percée dans laquelle pañle le chapelet pour faire monter l'eau. 2, ouverture de la citerne, #, petit réfer- Voir d'entrepôt pour rendre enfuite les eaux dans le grand. !, gouttiere de bois pour la communication des

. Taux du petit réfervoir au grand. mm, grand réfervoir. ann, aflemblage de charpente pour contenir le mouve- ment dela machine, ;

PLANCHE IIlL.

Fig. 1. Difpofition d’une chaudiere avec l'entrée du fourneau. z, entrée ou defcente du fourneau. b, chaudiere fur laquelle eft monté le tour. c, piece de drap montée fur le tour. d, tuyau de commu- nication pour les eaux de citerne.

2. Difpofition des chaudieres pour réchauffer les cuves du guedre. 4, defcente du fourneau. #, chaudiere à réchauffer les cuves du guedre. c, gouttiere pour communiquer l’eau chaude de la chaudiere par un trou dans le mur dans les cuves du guedte. d, cuve du gucare. e, couvercle de la cuve. f, tuyau pour remplir les chaudieres d’eau.

3. Brouette pour porter le bois aux fourneaux.

4. Chevalet pour mettre égoutter les draps. &, piece de drap teint, égouttant fur le chevalet. 4, bac ow caifle de bois, que l’on met fous le chevalet pour recevoit la teinture qui coule des draps, & même les draps s'ils venoient à tomber, pour les empé- cher de fe falir.

se Le détail du tour en grand. 44, axe où morceau de

bois quarré fur lequel font montées les bandes qui IUPPOrTENT LE arap. D, Iurevau de Ter qui {ert de fup=

port au tour pour le faire tourner. c, autre fappore fait en manivelle pour tourner. dd dd, morceaux de bois fervant de fupports au drap.

6, Jatte pour porter les teintures de cochenille & auz tres dans les chaudieres. 22, bâton traverfant la jatte pour donner la facilité à deux hommes de la porter,

PLANCHE IV.

Fig. 1. Proportions géométrales de la coupe d’un four= neau, & fe détails de fa conftruétion. 4, coupe de la chaudière. bb, ceintre de bois fur lequel eft ar= rêté le bord de la chaudiere. c , deflous de la chaue diere ou fourneau où l’on met le feu. d, petite che<

: mince du fourneau qui communique dans la grande, e, galerie des fourneaux dont la partié fupérieure eft ouverte, fervant de cheminée. f, porte du four neau, #, coupe du tuyau pour donner l’eau aux chaudieres avec fon robiner. h, niveau du pavé de l'atrelier, 2, niveau du pavé du fourneau fur lequel l'on met le feu. Z, niveau du pavé de la galerie. mimm, lignes qui marquent la confiruction en

* r ; % + FT g or je Fat \ A ri brique rnnnn,conitrucion en maçonnerie,

(Fig. 2. Plans; celui du rez-de-chauflée & celui du fouter- rein ou fourneaw 4, plan.de la chaudiere.vu par.

deffus. #b, boïd de la chaudiere. cc, gros clou. pour retenir la champagne dans la chaudiere. d,

pavé du fourneau. ee, pourtour du fourneau con-

Atruit-en brique. ff, : corps. de.mâconnerie pour

» outenir la conftruction en brique. £, plan de la

. galerie. Ah, grand crochet de fer pour tirer le bois & la braifé hofs le fourneau. vs

PLANCHE V

1: Intérieur d’un fourneau. 4, intérieur de la gale-

rie. b, entrée du fourneau. c,, crochet de fer pour

{ervirie fourneau. d, defcente pour aller aux four- neaux. £, petite cheminée du fourneau. f, grande cheminée de la galerie. gg, bois prêt à mettre dans le fourneau. À, fendoir ou merlin. z, pelle à braife.

2, Service du boïs pour les fourneaux. 4, brouette chargée de bois. b, foupirail de la galerie des four- geaux dans lequel l’on:précipite le.bois.

PLANCHE VWlL.

Fig. 1. Service d'une petite pompe à chapelet pourrem- plir un petit réfervoir des eaux de citerne. #, petit “rcfervoir des eaux de citerne. à, foupape pour laifler écouler les eaux dans les chaudieres. c ,cha- pelet. d, gouttiere pour mener l’eau dansile réfer- voir. e, corps de la pompe. f,.robinet. g, entrée de la citerne. h, tuyau de plomb pour conduire Les eaux aux chaudieres.

2. Figure d’une truite ou chandelier. &, plateau de la truite. b, poignée ou manche: c, chandelle.

3, Champagne qui fert à contenir les draps au milieu du bain dans la chaudiere & les empêcher de tou- cher au fond. 22, cercle de fer qui fert de bâtis aux cordes. qui compofent la champagne. Bb, corde formant le life de la champagne.

4. c, crochet de fer pour prendre la champagne dans la chaudiere. d, corde pour retenir le crochet.

S. €» chafle-fleurée pour ramafler l’écume dela chau=

diere.f, corde pour tirer le challé-léuiée. g, anneau

pour tirer lacorde du chafle-flenrrée,

PHESAUN CALE JV Fig. 1. Grande cuve aux eaux fures, ce font les eaux de- graiflées par le fon. 44, cuves aux eaux fures. b, échelle pour defcendre dans les cuves. 2, Maniere de tordre les draps. #, cuve. b, chevalet du torädoir. c, tordoir. d, crochet du tordoir qui eft mobile. e, crochetimmobile. f, drap fur le tor-

doir. 4, bâton à tordre. b, crochet à meneren |

cuve. €, tepoufloir pour laver les draps. d,e,battes.

JT; {éhile dehais, gapaflois L MONA 7 fase h. LLC | yables. LR:

\£ \ M

PLANCHE VIIT

ds. ». reprélentant le fervice du tour fur lequel l’on tnet le drap bien étendu, puis un ouvrier tourne letour,

à fait plonger le drap d'un côte, & le retire de l’au- tre, pendant que quatre ouvriers font occupés à le repoufler avec le repoufloir pour lui faire prendre

TEINTURE DES GOBELINS.

| également la teinture. 4, tout deflus la chaudiere b, drap bien étendu fur Je tour. c, ouvrier tournant ke tour. dd dd, ouvriers occupés à repoufler. e, chaudiere fur laquelle eft ajufté le tour. f; têtes de clou avec les nœuds des cordes des crochets ‘qui retiennent la champagne. Voyez la figure 3 dela . Planche VI. , % AE rer ÆFrg2.repréfentantie lavage deriviere quel’on yfait quand! les eaux font belles, 24, ouvriers au lavage de ri- viere"occupés àrepouffer au courantes draps, lez, vant chacun avec un pied la piece de drap ployée , & la faifant aller à mefure que le repoufloir l’en- traîne, D, le petit pont de communication de l’atte- lier à la riviere. c, arrêt ou petit grillage pour rete- air les.draps au lavage. d, riviere de Bievre. ce; draps awlavage, 1 | PLANCHE x. 1, Service du couchoïr fur lequel eft la piece teinte pour recoucher le drapé avec la broffe à coucher. Za, ouvriers occupés à'coucher Le drap avec la broffe. 5, "drap fuñle couchoir. c, couchoir à drap d, faudet, petit bâtis de bois fur lequel tombent les. draps. #h; ; | 2. Service de l’attelier des rames fur lefquelles l’on tend les draps pour les faire fécher. 222, attelier des. rames. b, partie inférieure qui {e leve ou {e baifle j felon la largeur des draps..cc, murs fur lefquels eft arrêté l’attelier. d d, crochets de fer pour retenir le drap & le tendre. ee, ouvriers occupés à rende une piece de drap, ff, pieces de drap.

PLANCHE. X.

Fig, 1. Intérieur de l’attelier de la teinture des laines & {oies de couleurs. 24, petite chaudiere..b, entrée du fourneau. c, ouvrier occupé à teindre les éche= veaux. dd, ouvriers occupés à mettre l'accord dans: la dégradation des couleurs des écheveaux en pa xallele avec le papier d'échantillon.ee, chevalets: ff, bâtons enfilés dans les écheveaux. gs, éche=

veaux. À, papier roulé fur lequel font rournés fépa-

rément les échantillons des laines ou foies qui fer-

“ventaux teinturiers à les conduire dans la teinture,

des écheveaux. 4, manne dans laquelle l’onimet les

- ingrédiens de la teinture. Z, {eau decuivre pour la.

teinture : ils fe fervent dés mêmes outils que les -antres téINtUrICrSs, -

PL ANNTCRENMEMEXTE

Fig

Es, 1. Sechoïr du teinturier de laines & foies des Gobe: lins. 4 4, barres de fer aflemblées & {cellées aw plancher, fur lefquelles fe mettent les bâtons qué | tiennent les écheveaux. 6bb, écheveaux tendus fur les bâtons pour fécher. c, poële pour fécher: d, ouvrier occupé à former & tordre les écheveaux {ur l'épart avec le chevi!lon & fur la cheville à tor= üller. e, ouvrier occupé à remettre les écheveaux faits d'accord pour les pefer & les délivrer aux ou vriers de la manufacture des tapifleries. f, balance. 8, écheveau tortillé. k, épart, morceau de bois pour former les écheveaux. z, chevrillon pour tor- dre fur l'épart l’écheveau. Z, cheville À cortillers

m, petit bâton à tortiller,

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TEINTURIER EN SOIE OU TEINTURIER DE RIVIERE

se.

CONTENANT neuf Planches à caufe d'une double,

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PLANCHE

C ÉTTE Plancherépréfente l’intérieur d’un attelier de teinturier en foie ou teinturier de rivicre. a entrée des fourneaux dans lefquels l’on defcend. bb, chaudieres pour teindre les foies, montées fur leurs fourneaux. €, hotte de la chémince. d, tuyaux de plomb qui con- duifent l’eau aux chaudieres. e, robinet de cuivre pour donner l’eau aux chaudieres. f, grand calin. g, petit caf- fin. h, écumoire. 222, grandes chaudieres de cuivre.

À, chauderon ou petite chaudiere portative pour laver.

#, paquet de bâtons pour foutenir les écheveaux dans

les chaudieres. 1, {eau pour tranfporter la teinture d’une

chaudiere à l’autre. o, bois pour les fourneaux. p, grand

{eau pour tirer l'eau de la riviere. 9, petit réfervoir pour

recevoir l’eau du feau, & le rendre par communication

dans les chaudieres. r, ouvrier à teindre les foies dans la chaudiere. /, ouvrier à drefler les foies fur l’épart.

t, ouvrier coupant ie bois de teinture en copeaux avec

la hache fur un billot, 7, ouvrier portant les foies au

lavage de riviere. PLANCHE Il.

Fig. 1. Détails de conftruétion des chaudieres pour le teinturier en foie. z, corridor ou galerie de fervice pour les fourneaux. , porte ou efcalier pour def- cendre à la galerie des fourneaux. ce, conftruction en brique du pourtour des fourneaux. d d, conftruc- tion en maçonnerie pour foutenir la brique. ee, entrées des fourneaux fur lefquels font les échappées de la fumée. ff, fols du deffous des chaudieres où l'on mer le feu. g, plan de la chaudiere ronde vue par-deffus. h, plan de la chaudiere ovale vue par-

deflus:

2. Coupe d’une chaudiere, de fon fourneau , & fa con- ftru@ion. 4, coupe de la chaudiere. 8h, petit mur en brique, faifant le pourtour du fourneau. c, in- térieur du fourneau pavé de grès, fur lequel l’on met le feu, d, entrée du fourneau. e, porte du four- peau. f, petite cheminée du fourneau qui commu- nique dans la hotte. g, niveau de l’attelier. h, tuyau de plomb avec fon robinet pour donner l’eau aux chaudieres. 2, hotte de la cheminée.

3. Repréfentant la difpofition des chaudieres rondes & ovales dans l'attelier. 4, chaudiere ronde. 8, chau- diere ovale. c, defcente pour entrer dans les four- neaux. d, tuyau de communication pour les eaux. e, robinet pour donner l’eau aux chaudieres,

PLANCHE IIl.

Fig, 1. Plan & conftruction de la cuve pour le bleu d’in- digo avec la maçonnerie qui l’environne. a,mur qui adoffe la conftruction de la cuve au bleu d’in- digo. b, pourtouren brique quienvironne la cuve. c , efpace entre les parois de la cuve & la maçon- nerie, d, porte par où l’on met la braife. e, fond de la cuve enfoncée dans terre. f, partie fupérieure de Ja cuve, vue par-dellus. g, tuyau pour échapper la vapeur de la braife.

2. Coupe & conftruction géométrale de la cuve. ,cuve conique, dont la partie la plus étroite eft enfoncée dans terre. b, partie de la cuveenfoncée dans terre. c, ouverture de la cuve. dd, petit mur en brique, faifant le pourtour de la cuve. ee ; Parois autour de la cuve pour contenir la braïfe, f, porte pour en- trer la braife. g, mur en maçonnerie contre lequel eft adoffée la cuve. h, tuyau d’échappée pour la va- peux de la braife,

Fig, 3. Vue en perfpective de la cuve avec fon fournéarr? a; entrée de la cuve. 3, maflif en brique qui én- toure la cuve. c, entrée de la braïfe. d, tuyau du fourneau. e, ligne ponétuée qui défigne la propor- tion de la cuve. f; pavé de l’attelier, #, tamis ou palloir. k, plan du tamis. z, chauderon. L, petite barquette de cuivre avec fon patin de fer pour pous voir fe renverfer facilement. #, pelle pour pren- dre le charbon ou la braife, #, fac pour empocher la foie. o, croc ou fourgon,

PLANCHE IV:

Fig. 1. Intérieur de l’attelier de teinturier en foie, où les ouvriers font occupés à débrouiller les foies, 2, ouvrier qui retite de la grande chaudiere ronde les facs ou poches dans lefquels les foies ont été cuitesy ou qui jette bas. , ouvrier qui pafle en cuve. c, bâtons fur lefquels on pañle ou on lifle les mateaux de foie pour les teindre: ces baguettes fe nomment lfoirs. d, deux ouvriers qui empochent les foies pour les faire cuire. e, chaudiere ronde. f, chau- diere ovale. g, entrée du fourneau. À, poche de foie pofée fur le treillard. z, chaudiere pour laver.

2. Plufieurs uftenfiles à l’'ufage des teinturiers. 2, efpece de brancard appellé baillard , pour paffer les foies mouillées. à, grand caffin de cuivre emmanché, c, épart. d, chevillon dont on fe {ert pour tordre fur l’épart, e, por à rocou ou pafloir dans laquelle l'on pañle cet ingrédient. f, la pale ou bâton fur lequel l'on mer le mateau de foie pour le pafler en cuve, g, cheville pour tordre. k, petit caflin. z, perche dont on fe fert pour retourner les poches pendant la cuite & pour les retirer, que l’on nomme Darre. L, bâtons fur lefquels l’on liffe la foie. , ma- teau ou écheveau de foie, 7, hache pour mettre en copeau les bois de teinture. o, efpece de pilon pour brifer & pañler le rocou dans la pafloire, p, bâton pour liffer les foies.

PLANCHE v.

Uftenfiles à l’ufage des teinturiers en foie, 4, morceau de bois en croix pour tenir les facs du fafranum ouverts quand on le lave dans la barque. /, benant ou efpece de baquet propre à laver les foies. c, tamis propre à pafler les ingrédiens. d, {eau pour la commodité du {er- vice, e, poële propre à brûler le foufre, f, plan du tamis marqué c, g, rable dont on fe fert pour pallier les cuves. h, tonne dans laquelle l’on conferve le jus de bois de Brefil & autres. z, grand baquet dans lequel l’on pce la foie. Z, étouffoir pour la braïfe, m, grande barque de cuivre, 27, patin de fer deflous la barque de cuivre.

BILAN CHE SC VEr

Fig, 1. Lavage des foies à lariviere. 2, bateau dans lequel les teinturiers fe mettent pour laver les foies, 4, ouvrier battant la foie lavée fur la pierre. cc, ou- vriers occupés à laver, dd dd, pierres à battre la foie. e, planche pour arriver au bateau. f, ouvrier portant les foies au lavage. s, efcalier pour defcen- dre au bateau.

2. Plufieurs détails du teinturier. z, mateau de foie: D, pierre en grand à laver. c, baffine ou petite chau- diere. d, fervice de l’épart. e, poteau tenant les éparts. f, chevillon pour tordre, gg, éparts. k, ouvriers drefflant l’écheveau fur l’épart, z, ouvrier occupé à tordre l’écheveau avec le chevillon fur l'épart,

2

Fr.

TEINTURIER EN SOIE OÙ TEINTURIER DE RIVIERE. es UE AN GREEN WC OEE

1. Intérieur d’un attelier où l’on prépare le cartha- me ou fafran bâtard, a a a, barques dans lefquelles l’on lave le fafranum, À, ouvrier Javant le fafra- num, ayant des bottés aux jambes, & fe tenant à une corde au plancher, ccc, cordes attachées au plancher pour fe tenir. d, fac de fafranum ouvert par la croix de bois. e, ouvrier qui va mettre le fa- franum, c'eft.à-dire qui le mêle avec la fonde fe fer- vant de fes pieds. f, ouvrier quibrife avecunepelle les mottes du fafranum. z, trou lavé où fe coule la couleur jaune extractive du fafranum. 2, ouvrier qui prend de l’eau pour la couler fur le fafra- num.

3. Appareil pour couler la teinture du fafranum. 2,

grande barque de bois. 2, mortier. c, pilon. d,

paloire. e, écumoire. f, pelle pour brifer les mottes du fafranum,

PLANCHE ViiL

Fig,1. Intérieur du fchoir du teinturier en foie outein

turier de riviere.” branloire fufpendueag plancher & mouvante garnie de fes perches de foie. b, ou-: vrier qui fait mouvoif la branloire-chargée de

foie pour faire fécher promptement. c, -poële. 4,

tretaux fur lefquels l'on met les perches pour les. garnir de foie. RER

2. Détails de la branloire. z, chafis de bois formant

la branloire. BB, côtés de la branloiré garnie dé fourches pour recevoir les bouts des perches.cc, cotés de la branloire garnie de fichés pour recëvoir le bout percé des perches. dd, perches pofées fur la branloire. éeee, ferrures de la branloire, com- pofées de pitons fcellés dans le plancher; ces pitons font garnis dé crochets pour fufpendre la bran- loire. f, corde attachée à la branloire pour la faire mouvoir. g, perche avec fon trou. À, croc poux mettre les perches fur la branloire. |

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THÉATRES,

CoNTENANT trente-huit Planches à caufe de Jept doubles:

PLANCHE I#.

Lan & profil du Théâtre d'Herculanum, À, or-

cheftre deftiné aux fénateurs. B, gradins fur lefquels {e placoient les fpectateurs. C, petits efcaliers pour aller aux gradins. D, piédeftaux fur lefquels étoient des fi- gures de bronze. E, profcenium fur lequel les aéteurs {e préfentoient.

EXPLICATION de ce qui eff tracé [ur Les dix Tables qui repréfentent les Plan & Coupe du Théâtre Royal de Turin, ouvert fur la fin de l'année 1740.

PL D: A" NUGSFIRE

Jere, Premiere Table , du rez-de-chauflée au-deffons du Theâtre.

1, Portiques qui environnent la place derriere le chà- teau toyal.

2. Jardin de l’Académie.

3. Fabriques appartenantes à l’Académie.

4. Imprimerie Royale au-deflus de laquelle font les Archives Royales.

5. Veftibule fous la falle du théâtre.

6. Entrée pour les chaifes-à-porteurs.

7. Entrée pour les voitures qui viennent à l'opéra, & leur fortie à la fin de l'opéra.

8. Paflage pour les voitures avant l’opéra, & leur en- trée à la fin de l'opéra.

9. Huit petites niches de pierre concaves jufques à terre & trouces, avec de petits puits de fable pour y faire de l’eau.

10. Corps-de-garde. 11. Magañns pout les bois néceflaires au théâtre. 12. Efcalier pour les acteurs. ÿ 3. Rampe pour faire monter des chevaux {ur lethéâtre. 14. Egouts des latrines avec leurs ouvertures au deflus du toit. | \ 15. Puits d'où l’on peut tirer de l'eau detous les étages jufqu'au haut du théâtre.

16, Deux efcaliers pour monter au paradis, deftinés pour les domeftiques & les petites gens.

17. Trois autres efcaliers que l’on ouvre à la fin de l’o- péra pour lailler fortir le peuple.

18. Porte principale d'entrée.

19. Loge pour celui qui vend des billets:

. 20. Autre Loge pour celui qui vend des livres:

PLANCHE Il: Seconde Table, des confiruitions du Théätre de Turin.

La figure 1: montre la forme ovale de la falles

Quoique la figure circulaire paroïffe la plus conve- nable, l’ovale eft cependant la plus commune, & fe démontre par elle-même ; on la partage par le milieu, & on en produit une moitié pour former le derriere du théâtre, ce qui eft néceflaire poux conferver un peu de courbure dans les deux côtés. Après avoir fixé la profondeur des loges & la largeur des corridors, on a pratiqué ce qui fuit. .

Ayant pris pour centres les extrémités du diametre contre le mur, on décrit les portions de.cercle À À, qui doivent toucher la ligne de l’ovale; & fa parallele B, pro- longée depuis le centre C, fe divife en cinq parties éga- les pour avoir fix centres 1,2,3,4, ç,6, puifqu'il faut divifer en fix parties les parquets qui reftent formés par les deux côtés D,E,F, G, H, I. Prenant enfuite pour centre le point I, on décrit la portion de cercle D; & du centre 2 on décrit la portion fuivante E, & ainfi de l'un & de l’autre côté,

7. Concavité pratiquée fous l’orcheftre , au moyen dé laquelle on a prétendu rendre les inftrumens plus fonores ; aux deux extrémités de cette concavité on a pratiqué deux tubes ou tuyaux, qui é'Hetote jufqu'à la hauteur de la falle, cé qui ne laifle pas que de produire quelque effet.

8. Quatre Fourneaux d'attration où l'ait s'introduit par le bas depuis le veftibule, en circulant par plu- fieurs gros tuyaux de fer, pafle pat des canaux bien cimentés & bien murés fous le premier rang des loges, & fort tout enflammé autour de la fille, Chacun des fourneaux débouche par deux endroits, comme on le voit fur la Planche, par une embou- chure d'un demi-pied de Paris de diametre, & cha+ que embouchure eft couverte d’une grande plaque ronde de métal, qui, tournant dans l’enchâflure d’une petite corniche, regle la chaleur au degré que l'on veut.

9. Conduite des latrines en pierre avec des tuyaux de plomb. |

10. Diagonales pour former les degrés principaux des corridots,

La figure 2, après le contour de la falle, eftun détail de tout ce qui eft néceflaire.

11. Ligne parallele au contour ci-deflus, qui fert de cen tre aux poutres élevées pour foutenir les différens étages de loges. Il faut remarquer que ces poutres penchent toutes également en arriere par leur bout d’en-haut , qui s'éloigne du centre d’un fixieme de pié de roi de France, pour jetter une partie du fardeau fur les murailles, & pour réfifter à la force impulfive du poids de la circonférence contre le centre, quoique peu confidérable, La taifon pour laquelle on n’a pas pofé lefdites poutres fur la pre- miere ligne de l’ellipfe , a été de donner une vue plus grande & plus écendueaux fonds de ces mêmes loges.

12. Ponts fur la ligne fufdire, & à égale diftance , pour le compartiment des loges.

13. Mur qui fépare les loges des cotridors, & qui fou tient le plancher des premieres, qui eft en bois, & des fecondes qui font cadaftrées. j

14. Portions de cercle concentriques {ur les ponts ci deflus 12, lefquelles prolongées contre Je mur 13 , donnent les deux extrémités de la ligne droite qui divife les loges depuis 12 jufques à 13.

15. Centres des fufdits cercles fur la troifieme ligne, qui fert de fond aux loges. à

16. Lignes qui marquent les portes d'entrée au milieu de chaque loge, partent du bas de chacune de ces portes, & aboutiflent au centre {ufdit r 5 > & cela pour Ôter & remplir l’angle aigu, qui {eroit con- traire au fon de la voix, outre qu'il fert encore à renforcer les murailles.

17. Centres pour la direétion des traverfes clouées aux poutres dont nous venons de parler, & qui leur fervent d'ornement & de foutien, & afin qu'elles foient toutes en équerre {ur la ligne des parapets.

18. Autre centre pour fermer l’orcheltre À en ligne fphérique, & qui fert aufi pour tracer une partie du contour qui forme le bord de l’échaffaud, c’eft- à-dire B, A,C.

19. Autre centre pour pourfuivre le même contour de- puis C jufques à D. Par le moyen de cet avance- ment la voix ne {e perd pas parmi les ornemens du fond du théâtre; au contraire s’approchant tou- jours plus des fpectateurs , elle devient plus fonore, & répond mieux dans la falle, qui en ét auflimieux éclairée par la grande quantité de lumieres que l’on a coutume d'y mettre, & {ur-tout le fond, ou la façade du fond du théatre, qui ordinairement eft

UM THÉATRES.

sichement ornée de figures ou de fculptures do- LA xées.

P. L'ANGE:

Troijieme Table, du pleinspié @ du premier rang des loges.

1. Efcalier principal à double rampe.

2. Autreæfcaliér pour fortir après l'opéra.

:3. Boutique pour les rafraîchiffemens.

4 Chambre pour le jeu.

5.Entrée principale pour le plein-pié.

«6. Plein-pié , où les bancs s’élevant toujours lun plus que l’autre du côté du fond en forme d’amphirthéa- tre, font que l’on voit mieux le théâtre & les acteurs.

+. Six portes qui entrent {ous la fcene ou le théatre.

8. Autres portes pour fortir après l'opéra, collatérales à l’orcheftre A.

2. Quatre efcaliers pour monter aux différens étages des corridors.

xo. Cabinets pour les commodités.

æ1. Efcaliers que nous avons déja marqués pour monter au paradis, avec une communication aux efcaliers précédens des corridors, & que l’on ouvre après l'opéra pour que les domeftiques puiflent fortir ælus promptement, & faire leur fervice.

&2. Deffous du théâtre où font les machines pour le mouvement & le changement des décorations, un peu difftrentes & plus aifées que celles dont on s’é- toit fervi jufqu’à préfent.

m3. Lieu aflez vafte, pour préparer les décorations, qui ferr aufli pour defcendre ou pour monter les ma- chines, feion le befoin.

ÿ4. Magalins pour différentes chofes néceflaires au théatre,

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Quatrieme Table, du Jecondrang des loges.

tr. Galerie par où la Cour vient du palais royal au fpectacle.

#. Salle des gardes par où paflé un piquet ou un déta- chement de ces mêmes gardes pour fe tenir dans le parterre au-deflous du parquet du roi, & qui pale & defcend par le petit efcalier A : les gens de livrée y pallent aufñi pour monter à l'endroit du paradis qui leur eft deftiné. -

3. Salle des pages avec différentes armoires pour les tapifliers & ceux qui vendent des rafraîchiflemens.

. . Chambre de la cour. . if. Cabinet pour ia reine & les princeffes royales.

6. Cabinet de commodité.

7. Entrées aux loges du côté B, deftinées pour les grands, & ceux qui font actuellement en fervice, avec leurs forties dans les corridors C.

8. Entrée du parquet royal dit /4 couronne,

9, Boillages armés de fer, qui reftent ordinairement enchâflés autour du parquet. Ils tournent {ur des gonds forts & proportionnés pour s'ouvrir, & fervent à diminuer la grandeur du parquet au cas qu'il y eût moins de perfonnes dedans, ou que la

| faifon füt extrêmement rigoureulfe,

’xo. Le parquet de la fcene.

ar. Autre partie de parquet pour faire paroître & don-

ner un plus grand éloignement aux décorations, & pour repréfenter des feux d'artifice fans rifque ; cette partie s’abaifle comme un pont-levis, felon le befoin, fur une bafle-cour, où elle eft foutenue par quatre corbeaux de pierre attachés au mur oppoié.

2. Deux parquets pour les chantres.

3. Salle & chambre pour faire les épreuves de l’opéra,

& où s’'aflemblent les directeurs.

au. Lieu fort élevé, qui fert à dépofer les décorations & les machines, afin que le parquet refte plus libre; & en terme de théâtre, on le nomme /z chapelle.

%$. Trois chambres pour les acteurs avec toutes leurs commodités, |

16. Magafins des lumieres, appellé Zes petites caves s avec divers rangs d'étageres pour les placer facile- ment , les préparer & les allumer, attendu leur

hauteur. Pour cela la porte eft fort élevée: il ya:

auffi des fourneaux avec des chaudieres pour liqué- fier l'huile, au cas qu’elle für gelée ; & outre leurs tuyaux , il y a au haut de la voûte plufieurs ouver- tures qui aboutiflent dans une grande chambre à cheminée ouverte au-deflus du toit pour évaporer la fumée. |

17. Chambre appellée Ze féu commun, où font les do= meftiques.

PLANCHE . Table cinquieme, du troifieme étage des loges:

x, Huit cabinets où s’habillent les danfeurs avec leuré efcaliers en particulier.

PLAN ICNAISE PAT. Table Jixieme, du quatrieme Etage des Loges.

1. Chambres où s’habillent les mufciens.

2. Autre chambre où les danfeurs s’habillenr:

3. Chambre où il y a plufieurs foupentes les unes fur les autres pour différens magafins & diverfes com- modités & entrepôts du théâtre ; le refte fert à ua autre ufage.

PLANCHES AA, Table feptieme | du cinquieme Ordre des Loges:

1. Galeries qui regnent à doublerang l’une fur l’autre le tour des murs de la fcene néceflaire au méchani{= me des décorations,

PLANCHE VIIT

| Table huirieme , du Paradis.

I. Lieu féparé en forme d’amphithéâtre pour les gens qui ne portent pas livrée.

2. Pallige au deflous.

3. Lieu deftiné à la livrée de la cour.

4. Autre endroit deftiné à la livrée des ambaffadeurs:

$. Lieu pour le public. |

6. Loges deftinées aux perfonnes ordinaires.

7. Grand tableau au milieu des ornemens dorés du lan: bris, ou de l’architrave du fond du théâtre, qui s'ouvrant, fait un paflage à un grand candélabre qui porte douze torches avant & après l'opéra; on l’a placé dans cer endroit-là pour ne pas interrompre le lambris ou le grand plafond par une ouverture au milieu, comme il eft pratiqué dans tous les au- tres théâtres : ce qui, outre le préjudice que cela porte à la voix, qui exige une folide, parfaite & générale union & liaifon des parties, rend de plus, en peu de teims, la peinture fale & difforme, &in- commode les fpectateurs , foit des loges, qui font £blouis par le grand éclat de ces lumieres, foit du parterre, fur lequel il tombe toujours de la pouf fiere ou d’autres immondices de cette ouverture.

PLANCHE IX.

\ | Table neuvieme., coupe fur toute La longueur du shettré de Turin. 1. Portes d'entrée. 2. Efcalier principal. Planche premiere,

3. Magalins. 4 Ouverture fous le veftibule d’où l’on prend l'air pour les fourneaux , comme nous l’avons marqué dansla feconde Planche ( Fig. 1.). ç. Boutique pour les rafraîchiflemens, 6 Entrée du parterre, & au premier étage des logese. 7, Orcheftre avec un vuide deflous,

THÉÈATRÉES,

8. Dellous de la fcene avec une partie de l'armement qui foutient le parquet. 9: Chambre pour la cour, 10. Parquet du roi, ou la couronne.

11. Amphithéatre fous le Paradis.

12. Ouverture par où defcend le grand candélabre,

13. Endroit fort vafte pour peindre les décorations.

14. Les deux balcons qui environnent tout le parquet de la fcene dont nous avons parlé dans la feptieme Table,

15. Tambour pour le candélabre.

16. Autres tambours pour la toile.

17. Endroit fort vafte & tout ouvert pour defcendre les cordages fans nombre, néceflaires pour drefler les décorations, & les fufpendre. Au-deffous eftun en- trepôt pour une partie des chofes deftinées non- feulement aux décorations, mais encore à 1oute autre machine que l’on voudroit conftruire.

18. Grand arc fur lequel eft élevé un mur qui fépare les toits de la falle & de la fcene, pour prévenir tout accident de feu.

D 2 ANR GTET E

Table dixieme, plan géometrique en-travers & la vue du parquet , [a couronne,

ï. Perfpe@ive des fabriques & des maifons qui envi- ronnent la place derriere le château royal.

2. Façade des archives royales, le jardin de l’Académie, du deffein du feu célébre abbé D. Philippe Juvara, premier architecte du roi de Sardaigne.

3. Portique & entrée des archives.

4: Vuides pour les tuyaux des fourneaux.

$. Rangs des poutres qui forment le toit, tant fur la fälle de peinture que {ur le parquet de [a fcene.

6. Vuides pour conferver l’ordre des grandes fenêtres aps interruption , qui ont vue fur le jardin de l’a- cadémie, & enfemble pour donner du jour & de l'air à tous les étages des corridors.

7- Centre d’où l'on a décrit la portion de cercle qui forme le plafond de la falle, afin que le fon de la voix & les rayons de la lumiere foient renvoyés vers le milieu de la falle. L'on voit fur le plafond repréfenté en fort belle peinture le mariage de Ju- pier & de Junon, accompagnés de tous les dieux de la fable, La partie convexe au deffus dudit pla- fond eft couverte d’un ciment fort dur, afin que fi l'on verfe de l’eau dans la falle des peintures, qui eftau-deflus, la peinturen’en {oit pas endommagée,

8. Cercle pointé pour marquer la proportion de la falle auffi large que haute.

9. Encaiflemens continués tout autour dans la corniche, couverts & enduits d'un bon ciment, & prefque remplis de fable , pour abforber l’eau, qui décou- lant de la falle fupérieure, pourroit tomber {ur la partie convexe du plafond dont nous avons parlé.

30. Salle fort valte & fort éclairée pour peindre les fce- nes, avec des cheminées, &c,

71. Séparation des loges.

12. Séparation des corridors.

33. Paradis,

14. Amphithéâtre au fond du paradis.

Plan, Coupe @ Eléyation de La Salle de le Comédie de Lyon, exécutée fur les defleins de M. Soufflot, Ar- _ chiteéle & Contrôleur des Bâtimens du Roï.

PLANCHE I & II. … Les renvois font gravés fur les Planches dont les deffeins ont été faits par M. Dumont, profeffeur d’ar- chitecture.

Plan du Theatre d’Arsentine à Rome. Ce théâtre eft le plus eftimé de tous par rapport à fa

forme; Fon entend bien les aéteurs, & la voix ne fe perd point,

PLANCHE 4

À; porte qui conduit à toutes les premieres loges & à la platée ou parterre. B, portes & efcaliers qui condui- fent aux 2,3, 4, $ & 6% loges. C, platée ou parterre, D, place de l'orcheftre. E, premieres loges : elles fer- vent pour les acteurs & dan{eurs, & les fecondes fervent aux entrépreheurs du théatre, F, théâtre. G, efcalier de bois qui fert à defcendre fous le théâtre.

PECENACGETE If

Fig. 1 & 2. Coupe & élévation du théâtre d'Argentine

à Rome, Renvors de la figure 2.

À, porte qui conduit indifféremment aux premicres loges, à la platée & aux loges fupérieures.

B, lieu où fe diftribuent les billets, & d’où l’on peut al- ler aux 2,3,4,ç & 6° loges.

C, remife indépendante du théâtre, qui fert de corps: de-garde.

D, remiles indépendantes du théâtre.

Plan du theatre de Tordinone à Rome:

PLANCHE Ie,

A, porte du parterre. B, parterre. C, orcheftre. D; efcalier de bois qui conduit aux loges. E, théâtre où jouent les acteurs & les aétrices. F, conduits pour les décorations, G , emplacement deftiné au férvice des machines. H, magafins.

Plan du Theâtre Royal de S. Charles , à Naples: BAL AAUINT SRE

Iere,

À, grande porte du milieu qui conduit à l’atrio ow veftibule, & aux efcaliers qui conduifent aux galeries. B, veftibule, C, galerie, D, porte qui introduit à Ja platée ou parterre. E, galerie qui conduit aux loges. F, lieux communs. G, efcaliers qui conduifent aux2, 34 4, 5 & 6 loges. H, portes latérales qui introduifent également aux galeries & aux loges fupérieures, I, pla- tée ou parterre. L, théâtre. M, galerie qui conduit du palais aux loges. N , chambre pour les acteurs, danfeurs & tailleurs. © , efcaliers qui conduit fous le théâtre. P , chambre où travaillent les perruquiers. Q, magalin de chandelle pour le théatre, R,S, garderobes.

PE A NCGÈPE Ar

Coupe du théâtre royal de S, Charles à Naples. A; chambre du receveur des billets. B, galerie qui conduit aux premieres loges. C, loge du roi. D, fallon contigu à la loge du Roi.

Plan au rey-de-chauflée de la Salle de Comedie Francoi/e,

PL AINLONDE

Speclacle de La

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E, place du fouffleur. F, poëles. G, portes du par> terre. H, corps-de-garde, I, paflages. K, latrines. L,

-pallages. M, falle des décomptes. N, bureaux de re-

cette. O, bureaux des contre-marques. P , efcaliers qui . . » . JA conduifent aux premieres loges & à l’amphithéâtre. Q, P , / deflous du parquet. R, portes d’entrée.

PSE-AINNCMERE. VIE

Pian du premier étage de la Salle de Speitacle de la Comédie Francoife,

E, ouverture pour le fouffleur. F, orcheftre. G, par- quet. H, balcons. I, loge du roi. K, loge de la reine, L, corridor des premieres loges. M, petites COUPS, N , amphithéâtre. O , entrée de l’amphithéâtre. P, paflages. Q, efcaliers des feconde & troilieme loges, R, loge d'acteur, S , grand balcon.

à | __ THÉATRES

pLANCHE TE Coupe en longueur prife fur la ligne A, B,.de ka Planche premiere. ke |

PLANCHE IV.

Elévation du côté de l'entrée du bâtiment , & coupe en travers prife fur la ligne C, D, de la Planche pre+ miere, r]

Plan du théatre de Parme.

PME AN CHE" 14e

1, potte du théâtre. 2, efcaliers qui conduifent au bal- con de Son Altefle Séréniflime, 3, corridor. 4, efcaliers qui conduifent au parquet. ç , gradins. 6, entrée dupar- quete

n Plans de la falle des machines aux Tuileries.

PE.A'N'C HE. ItE

Figux. Plan du rez-de-chauflée de la falle du château des Tuileries. 2, Plan à la hauteur des premieres loges de Ja falle du château des Tuileries,

Salles de Montpellier & de Mery: PLANCHE Je, Fig, 1. Plan de la falle de fpeétacle de Montpellier, pris

au niveau des premieres loges. 2. Plan des premieres loges, amphithéâtre & chauffoir des acteurs du théâtre de Metz.

Sallé de Opera, esxecutée fur les deffeins de M. Moreau , Architette du Ro: & de La Ville.

P L'AN:C HE OI".

A, bâtimens du palais royal. B, efcalier du palais royal. C, galerie extérieure. D, entrées de l'opéra. E, bureaux pour la diftribution des billetsF, veftibule in- térieur de l'opéra. G, grands efcaliers de l'opéra. H, en- trées du parterre. I, efcaliers des petites loges. L, par- ties du parterre. M, efcalier de fervice. N, efcalier du théâtre & du ceintre. O, efcalier des acteurs. P, loges des acteurs. Q, deffous du théâtre. R, orchelire. S, parterre. T, loges.

PLANCHE IL

_ 2 Plan du théâtre &c des premieres loges de la nouvelle alle de l'opéra du palais royal. A, bâtimens du palais royal. B, efcalier du palais royal. C, efcalier de l'opéra. D, foyer public avec balcon fur la rue. E, amphithéa- tre. F, parterre. G, orcheftre. H, théâtre. I, efcalier de fortie. L. balcons. M, loges. N, corridor. O, efcaliers de fervices. P , efcaliers des petites loges. Q, caffé inté- rieur. R, falle des comptes & la direétion. S, foyer des acteurs. T , loges des acteurs.

Plan coupe d'un projet de [alle de concert, de La coms pofion de M. Dumont, profefleur d’architeëlure, & membre des Académies de Rome, Florence & Bolo= gne.

PLANCHE leæ,

À, chauffoir des ouvreufes de loges. B, pieces où : les ouvreufes de: loges reçoivent les contre-marques. C, principale entrée de l’amphithéâtre. D, paliers des : efcaliers par où arrivent les fpectateurs. E, pallages & entrées des loges. F | amphithéâtré.-.G; parquet. H, galeries de communication. I, orcheftre. K, dégage- mens des acteurs, &c-aétrices. L, efcaliers des acteurs & actrices. M, falle dé répétition. N, poëles. O , princi- pale-entrée de l’orcheftre. P , ouverture deftinée pour le paffage d’un luftre & pour rompre:les échos, s’ils’en : trouvoit.

Plan du rez-de-chauflée d'un projet de [alle de fpetfacle ; de la compofition de M. Dumont , profeffeur d’archi- teélure, @ membre des académies de Rome , Florence & Bologne.

PLANÇGHE JE

À, portique. B, veftibule, C, corridor. D, bureaux: E, efcaliers pour les acteurs & actrices. F, grand efca- lier pour la noblefle. G, galeries. H, corps-de-garde. : 1, paffage des contrepoids. K,, latrines. L, leviers. P, : contrepoids pour lever le parterre au niveau du théâtre à limitation des ponts-levis. Q . poële, .R , entrée de l'amphithéâtre. M, magafins. N , charbonnieres. O, efcaliers des loges.

PLANCHE, II.

Coupe & élévation d’un projet de falle de fpeétacle; de la compofition de M. Dumont, profefleur d’archi- tecture & membre des académies de Rome, Florence & Bologne.

L'auteur à imaginé des voûtes pour la, füreté & la tranquillité publique. | ;

Nota. Que lefdites voûtes feront en briques, pour PES éviter la pefanteur & la pouflée.

Le fieur Dumont, en voûtant jufques au-deflus du théâtre , n’a penfé qu'à une falle de comédie.

En cas d’exécution , il feroit facile de fubftituer, dans cette partie feulement , une bonne charpente bien éle- vée, pour faire place aux machines,

L'auteur a cru ne devoir point placer de loges au= deflus de celles deftinées pour le roi & pour la reine.

Plan © coupe du projet de La reflauration de La [alle de Stutgard, de La compofition de M. de la Guepiere, che- yalier de S. Michel , architetle de S. A. S, Monfeigneur Le Prince de Wirtemberg , correfpondant de l'académie royale d'architecture.

PLANCHE Je,

Voyez la Planche qui s'explique d’elle-même:

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Avis aux Relicurs Pour arranger ces Llanches de

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… Plan où Projet de là restauration de LOpera de

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À SR MACHINES DE THÉATRE,

ConNTENANT quarante-neuf Planches à caufe de quatorze doubles & de quatre triples

| Rofinées &

expliquées pat M. Radel, Penfionnaire du Roï, & Archite&te-Expert, fous la direction dg M, Giraud, Architedte des Menus Plaifirs , & Machinifte de l'Opéra de Paris,

PREMIERE SECTION.

DÉTAIL général des Machines du Théâtre de l'Opéra de Paris,

PÉDUAINAGRENT., If

| LE théâtre de l'opéra de Paris eft diftribué fur treize

plans de profondeur; toutes Les trappes font decha- cune deux piés onze pouces de large d'une fermée à l'autre ; les quatre fermes contenant les trois trapillons, font de deux piés deux pouces de dehors en dehors ; ainfi une trappe & les quatre fermes font de cinq piés un pouce du devant d’un chaffis à l’autre.

L'ouverture du premier chafis eft de dix-{ept piés du milieu du théâtre à la raie du chafis, l'ouverture du a° 13 eft de huit piés fix pouces du milieu du théâtre à Ja raie du faux chaflis : ce qui fait à chacun huit pouces &: derni de dégradation. Ce qui fait la levée du théâtre de dix-fept piés de large, parallele jufqu'au n°. 8; & la Jevée du n°. 8 jufqu'au 13, de quatorze piés de large,

“parallele au milieu du théâtre,

Les premiers faux-chaffis font de vingt-deux piés de haut du théâtre à la tête, & quatre piés de large de de- hors en dehors. Du n°. 1 au n°. 13, chaque faux-chaffis dégrade de onze pouces, & tous les faux-chafis font de largeur égale.

Détail circonftancié des verres ufites dans Tr 2nnltrnélion | dudit Theûtre.

ARTICLES DY PLANCHERS

On entend par trappes un feuillet compofé de quatre ælanches embarrées par-derriere de deux barres portant dur les deux fblieres de fermes.

On entend pat fermes un aflemblage de quatre fa- blieres, dont deux à trois pouces de diftance l’une de l'autre, & les deux autres à neuf pouces pour le pallage des décorations.

Les trapillons fervent à couvrir le vuide des fermes æntre les trappes..

Les chaïls font des affemblages de bâtis & traverfes & pour le fervice des décorations une échelle pratiquée au derriere.

PLANCHE Tr,

Plan des fondations en maçonnerie du théâtre. A, murs dans-œuvre , & faifant le contour de la falle. B, cheminée ou paflage des contrepoids. C, piés droits Æervant à fouténir la pouflée des murs, & formant le paflage defdits contrepoids. D, parpins de pierre por- tant la conftruétion en charpente des fermes. E, paflage des décorations. F, largeur de rue: on entend par rue ja diftance d’un chaffis à l’autre.

PLANCHE Il.

Plan général des plate-formes polées fur les parpins Hüufdirs , & des tambours fervant généralement pour tous les changemens. À, contours des murs de la falle. B, cheminées des contrepoids. C, plate-formes pofées fur les parpins, D, montans fervant à porter les fablie- res & aflemblces dans lefdites plate-formes, E, fermes

«des côtes fervant à foutenir les abouts des fablieres du

“plancher du théâtre. F, montans des fermes dans lef-

quels font boulonnées les poulies pour recevoir les frottemens des cordages de retraitedes communications des tambours, G, tambours du chemin ceintré {ur Jef-

quels font renvoyés les fils des anfes qui portént lés chemins des vaifleaux. H, tambours des retraites des contrepoids qui développent les fils. 1, tambours pour les cordages des changemens, lefquels cordages font accrochés dans les porte-moulquetons dé tous les chaffis. L, tambours des retraites. On entend par re- traite un cordage arrêté fur le tambour L, du fens con= trairé au cordage arrêté fur le même tambour L, pout conduire la pefanteur du contrepoids. M , tambours par< ticuliers pour équipper toutes les machines en général N, efcaliers pour la manœuvre,

PALPAENIGÈNE" [PT

Plan du premier deflous au deflus des tambours, À'; contours des murs de la falle. B, cheminée des contre- poids. C, ferme de côté portant les abouts des fablie- res. D, efcaliers de main-d'œuvre. E, montans des fer- mes portant les fablieres. F, trappes faifant la longueur des rues. G , trapillons.

PLANCHE

TLaMDour Au peurtour du fecond deffus. À, contourg des murs de la {alle. B, cheminée des contrepoids. C, tambours fur lefquels font renvoyés les cordages Mon- tant les colonnes de mer. D , tambour de retraite {ar lefquels font arrêtés à contrefens le coïdage à la main & le cordage du contrepoids, E, tambours pour l'équip« pement des machines du théâtre. F, efcaliers de main- d'œuvre. G, largeur de rue, H, petite rue fervant pout le pallage des décorations. L, maonrane portant les (a+ blieres. L , loge d'acteurs. à

PLANCHE V.

Ttoifieme deflous où font les rouleiux des tetraitesi À , contours des murs de la fallé. B, cheminée des con« trepoids. C, rouleaux des retraites outraver{es de char pente arrondie, aflemblés dans deux montans écharpés, fur lefquels elt entouré le cordage des retraites de contre poids, autant que leur charge le permet D, rouleaux recevant le frottement des cordages des changemens de chaffis. E, plancher recevant le chemin chantourné du vaifleau. F, mouffle à plat, dans lequel eft une poulie horifontale , fur laquelle pafle le cordage des deux chaflis. G, grande rue. H, petite rue. 1, montans des fablieres. L, loges d'acteurs. M, pañage des chaffis qui portent la décoration.

PLANCHE VI

Plan du théâtre au niveau des décorations, où fe voient Îles difiributions des trappes, trapillons & arts des chaflis. A, contours des murs, B, cheminée des contrepoids. C, grande trappe. D, petit trapillon. E, grandtrapilion. F, pie dégradé du théâtre où échelle fervant à la dégradation de la perfbeétive des décora- tions pour les traces. G, arrivée des chaflis à leur point de vue. H, ouverture de trappes fervant de levée au théà« tre. 1, depuis le n°, 1 jufqu'au n°.8, du n°. 8 au 13.L;, reculée des chaffis du n°. : jufqu'au 8 parallele. M; reculée des chaffis-du n°. 8 jufqu'au 13 parallele. N, à-plomb des corridors du deflus du théâtre qui donnene la longueur des plafonds, & la reculée des chaflis poux la largeur des décorations, O, couliflés où chemins des

I V;

: MACHINES

faux-chafis au théâtre. P., fond du théâtre fervant à éloigner le point de perfpective pour donner plus de profondeur aux décorations, & enimeéme tems pour ferrer les accefloires. Q , rampe ou trappe en gradin, s'élevant à volonté par le moyen d’un treuil, laquell

rampe eft chargée de bifcuits ou plaques chargées de lumiere pour éclairer l’avant-fcene. R, crachoir ou petite lage prife dans l’épaiffeur de la rampe. S, orcheltre. T, avant-fcene. U, trône pour les acteurs , où ils fe placent pendant les ballets. X, place pour les décorations où on les met en tas pour le befoin. Y , milieu du théâtre.

PAL AAENQG"ELEN Vi T.

Cette Planche repréfente la coupe fur la largeur des deux premieres planches du deffous de l'opéra de Paris, avec différens détails de conftruction.

Fig, 1. Coupe des treuils & tambours pour les différens changemens du deflous du théâtre. A, tambour du changement pour faire mouvoir les chaflis du théâtre. B, tambours des différens changemens que l’on peut faire dans un opéra. C, tambour fervant à monter des autels, trappes & figures dans le mi- lieu du théâtre. D, entretoifes fervant à retenir l’é- cartement des montans des fermes. E, montans où font affemblées les entretoifes. F, chantignole boulonnée dans les montans, recevant les entre- toifes.

2. Elévation géométrale du tambour, fervant à mon- ter Les autels , Cc.

3. Reprefentant la coupe du tambour fervant à mon- ter les autels ci-deflus. A, arbre fervant d’anfe à la conftruction du tambour. B, vuide entre l’anfe & Jes tringles du diametre. GC, palettes fervant à faire tourner le tambour. D, affemblage du cheva- let. E, montant de ferme dans lequel font affem-

blées les fablieres. F, boulon à écrou, tenant le :

chevalet dans les fablieres. !

4. Affemblage des montans des chantignoles & des entretoiles. À, montant des fermes. B, entretoifes affemblées dans les montans. C , chantignoles boulonnées dans les montans, recevant les entre- toifes.

5. Coupe géométrale des montans des fermes avec

= les chantignoles afléemblées & boulonnées. À, montans des fermes. B, chantignoles. C, bou- lon à écrou rerenant l’afflemblage des chantignoles.

6. À, Plan des montans, entretoïfes & chantignoles, avec le détail de la conftruétion. B, entretoifes tenant l’écartement des fermes. C, entretoifes de face. D, plan des chantignoles.

POEPASNLCNELRENVALTOT:

Cette Planche repréfente le fecond , troifieme & auatrieme deflous, & le plancher du théâtre.

Fig. 1. Coupe des deux planchers du niveau du deflous du théâtreaveclacoupe des tambours des rouleaux des retraites, & élévation géométrale des chariots portant les faux-chaffis, & roulant fur leur chemin. À, tambour du fecond deflous fervant à monter des vues de mer. B, tambour des fils portant les ames des colonnes de mer, C, tambour du pour- tour néceflaire aux machines à conftruire, D, ju- melles portant les tambours. E, montant des fer- mes. F, entretoifes de faces tenant les écartemens des poteaux montans. G, chariot roulant {ur fon chemin, & portant les décorations. Voyez-en les détails en grand & les développemens, PI, XIIL, XIV. XV. H, bas du chaffis portant la décoration & pañlant dans les chariots, I, mouffle à plat dans lequel pañle le cordage tenant le chariot. L, rouleau de retraite, fur lequel pale le cordage du tambour pour les différens changemens. M, fblieres por- tant le plancher du théâtre. N, plancher du théâtre - ‘en recouvrement fur les fablieres. 2. Repréfentant la poulie dans fa mouffle, fervant à faire mouvoir les chaflis du chariot, À, poulie de cuivre fervanr à rouler le cordage du chariot pour

DE THÉATRE.

les mouffles. B, mouffle fervant de chape à fapoü- lie, C, tourillon de la poulie,

F9. 3. Coupe géométrale de la poulie dans fa chape bou- lonnée dans la fabliere. À, coupe de la poulie de cuivre, B, coupe de la chape affemblée, C , boulon ou tourillon de la poulie. D, chape boulonnée dans la fabliere. E, fabliere.

4. Coupe fur la longueur des quatre {blieres d’uns grande trappe & de trois trapillons arrêtés par des goujons dans les fablieres. À, coupe des fblie- res. B, montans des fermes aflemblées dans les {a- blieres, C; trappe de la grande rue. D, grand tra- pillon du paflage des décorations. E, petit trapil- lon des coulifles, F, crochets fervant d’entretoifes aux fablieres,

$. À, montant dans lequel eftaffembléle rouleau pour le frottement des cordages de retraites. B, re- traites.

PAPA NoCTH ENS

Fig, 1. Coupe fur la longueur des deux planches du deffous avec leur machine, A, muts de fondation recevant les plate-formes des fermes. B, plate- formes des fermes pofées fur les parpins. C, mon- tans des fermes. D, entretoiles tenant l’écartemene des rues & des fermes. E, planches du premier deffous. F, planches du fecond deflous. G, tambour du changement pour les faux cordages des chaffis. H , tambour pour les retraites des contrepoids & les retraites de main-d'œuvre, I, tambour où s’em- pouillent les fils des différentes machines. L, tam- bour des retraites du contrepoids & des retraites à la main. :

2. Coupe géométrale fur la longueur des murs en pars pins, recevant les plate-formes & charpente des fermes. À , murs en parpins. B, entredeux des murs pour defcendre les décorations à plomb des trapillons dans 1€ plus profond du théâtre. C

A 3

piaté-tOrimes Où {ont affemblés les montans des fermes, D, montans des fermes. E, traverfe des fermes de charpente de côte, recevant l’about des fablieres des De du théâtre. F, moñtant de charpente dans lequel font boulonnées les poulies fervant de communication de cordage aux contre- poids.

3. Elévation géométrale en coupe fur la longueur où font boulonnées les poulies pour le renvoi des cordages aux tambours des contrepoids, A, tra- verfe du premier étage des fermes de côte. B, mon- tant des fermes. C, poulies boulonnées dans les fermes où pallent les cordages des contrepoids. D, abours des entretoifes des fermes, E, planches du premier deflous.

PACA NOMME "S.

Coupe des deux planches du deflous avec la pente du théâtre & la conftruétion des affemblages & ferture détaillée.

Fig. 1. Repréfentant les deux planches de deffous avec les montans & fablieres. A, les quatre fermes portant les trois trapillons liées avec les entretoi- {es. B, entretoifes tenant l’écartement des fermes. C, tambour des cordages des ames des caflettes. D, tambour des retraites à la main & des contre- poids. E, rouleau de force fur lequel pale le cor- dage de retraite pour la main-d'œuvre. F, grande rue. G, petite rue pour le pafage des décorations, H , plancher du théâtre, 1, petit tambour fervant à différentes machines,

2. Coupe géométrale d’un tambout portatif propre à enlever des figures & autels. À, arbre ou man- drin. B, boulon ou tourilion clavetté dans l'arbre & lice fervant d’axe. C, clavette. D, diametre dur tambour. E, tourte portant le renflement du tam- bour. F , palettes faifant étoile, & fervant pour la main-d'œuvre.

3. À, conftruction des palettes à l’entour de l'arbre.

4. Coupe géométrale du mandrin avec le renflement

MACHINES DE THÉATRE. :

destringles. À, mandrin. B, tringles affemblées & arrêtées fur les tourtes au renflement du tambour. C ,'tourte fur laquelle font arrètées les tringles du renflement. D , patte clouée dans le mandrin & dans les tringles. | Er. $. Repréfentant l’affemblage des montans dans les fa- blieres avec les crampons recevant les entretoifes des écattemens du premier plancher du deffous du théâtre, À, montant des fermes, B, fabliere aflem- ‘blée en chapeau dans le montant des fermes. C, craimpon boulonné fur la fabliere, recevant les crochets des entretoifes tehanr l’écartement des grandes rues. D, entretoile des écartemens, E, crochet s’accrochant dans le crampon C.

6. Coupe géométrale d’une ferme avec les navettes

_ de fer, fur lefquelles roulent les roulettes des chariots du deflous, À , montant des fermes, B, fa- bliere aflemblée à chapeau.fur les fermes, C, na- vette de fer fur laquelle roulent les roulettes. D, boulon à écrou, boulonné fur les fablieres, rete-

- nant les chemins du chariot.

7, Coupe géométrale d’une autre conftru@ion de fer- me, dans laquelle roulent des chariots d’uneautre conftruétion, dont on verra les détails dans les Planches XIII. XIV, & XV. À, montant des fei- mes. B, plate-formes aflemblées en chapeau fur la tête des fermes. C, conduits des chariots ou fa- blieres, & recevant les poteaux du premier deflous.

PLANCHE Xl:

Coupes, développemens & détails en grand des ma- chines employées dans les deffous de l'opéra avec leur conftruction.

Fg. r. Arbre ou ame fervant d’axe, fur lequel { con- ftruifent les tambours des différens diametres pour les forces & emplois des machines. B, tourte af- femblée & formant étoile. laauelle eft barrée avec une toute de chaque côte. C, tourre fon lu. face de planches aflemblées à rainures & languettes, & clouées à contre-fens À double épailleur fur cha- que côte des palettes formant étoile.

B. Coupe géométrale & conftruction d’un tambour {ur la longueur des grand & petit diametre. À, mandrin ou arbre. B, tourte {ur laquelle portent les renflémens formant tambours. C, tringles affemblces enfemble, & formant les tambours. D, tambour. E, montant des fermes fur lefquelles eft boulonnée une jumelle, qui fignifient deux morceaux. de bois aflemblés & boulonnés, dans lefquels paflent les arbres destambours. F, boulon tenant les jumelles.

1. Coupe en perfpective d’an tambour aflemble fur fon arbre, avec un crochet fur lequel s’accrochent les cordages des mouvemens, À, mandrin, B, tam- bour. C, crochet.

4. Afflemblage & enture des fablieres.

4.-Elévation géométrale des jumelles boulonnées {ur les fermes. A, montant des fermes. B, jumelles

boulonnées fur le montant, C, pafage de l’arbre du

_ tambour. 6. Conftruction de toutte formant tambour. À , tourte.

PLANCHE XII

Cette Planche repréfente toutes lés pieces de chan- “sement du deflous du théâtre.

Big. 1. À, arbre dutambour du changement, B, conftruc- | tion du tambour. 2. Elévation géométrale du tambour du changement, A, tambour de retraite. B, tambour des fils. 3. Coupe géométrale du tambour & defà conftruction. À, arbre ou mandrin. B, tambour. “4. Plan & écartement des fermes dans lefquelles font … affémblés les rouleaux fur lefquels paflent les cor- dages pour les changemens des chaflis. A, plan des fablieres. B, montant des fermes. C, écartement des grands trapillons. D, écartement des petits trapillons, E, rouleau fur lequel pale le cordage

pour Le changement de chaflis. F, petit rouleau fer=

_ vantaubefoin,

Fg. $. Elévation géoinétrale & écartement des quatre fermes dans lefquelles paflent les cordages. A, montant des fermes, B, fabliere. C, rouleau {ur lequel paflent les cordages des changemens. D, petit rouléau pour les befoins. E, crochet de fer tenant l'écartement des grands trapillons. F, bou

lon tenant l'écartement des petites fermes,

6. Conftruction de charpente écharpée recevarit les rouleaux fut lefquels paflent les cordages des tam bours , avec les crochets pour les mettre en retraites A , rouleau fur lequel eft enveloppé le cordage: B, montant de charpente écharpé, dans lequel font affemblés les rouleaux de force. C, crochet de re< traite. i

PLANCHE XHILf

Elévation géométrale des chariots fervant pour leg changemens des faux-chaffis & décorations du théâtre, depuis le 1 jufqu’au f ; ces chariots font faits pour por ter & conduire les faux-chaffis des décorations.

Fig, 1. Développement dudit chariot, À, montart du chariot. B , patin dudit chariot où font ajuftées des roulettes de cuivre, avec des armatures de fes qui tiennent les porte-moufquetons. C, porte- moufquetons tenant les armatures de fer. D, rou- lettes des chariots roulans fur les navettes de fer, E, plan de l’armature de fer des patins des chariots avec les roulettes & porte-moufquetons.

2. À, chaflis portant la décoration du théâtre, arrêté avec des boulons dans les chariots.

3. Elévation en perfpective du patin des chaffis avec les portes-moufquetons. À, patin du chariot, B, écharpe aflemblée dans le montant du chariot & dans Je patin. C , porte-moufqueton dans lequel

s’accrochent les cordages des chaflis pour les chan- gemens de décorativns.

4. Elévation en coupe d’un patin du chariot avec les navettes de fer, {ur lequel roulent les roulettes fux les navettes de fer arrêtées fur ies fablieres des fermes. A, fablieres. B, montans des fermes, C, patin du chariot, D, armature de fer. E, roulettes

._ roulantes fur les navettes. |

$. Elévation géométrale en coupe d’un chariot, d’une ferme & d'un chaffis. À, montant de ferme, B, cha tiot, C, plancher du théâtre. 1

6. À , faux chaffis portant les décorations du théâtre, B, échelle pour la main-d'œuvre des ouvriers , c'elt-à-dire pour accrocher les décorations par le haut & des portans lumiere.

7. Taquet de fer embrevé fur les plate-bandes des patins des chariots pour porter les chaflis. À, ta- quet de fer pofe fur la plate-bande &z fur la lettre B. B, plate-bande.

8, Arrêt du chaffis boulonné dans lé chariot, A , Attét dudit chaflis. B, patin du chariot.

PLANCHE XI \Ÿ.

Cette Planche repréfente les chariots avec leur conf truétion , armature de fer, depuis Le $ jufqu’au 8.

Fig, 1. À, chariot avec [a difiribution des poteaux & caffettes qui fe peuvent incliner d’une épaiffeur de poteau à l'autre, pout y placer les échelles de per- roquet faifant office des faux-chaflis, pour y pla cer des arbres obliques & autres décorations pito- refques. B ; roulettes des chariots,

2, Plan du patin avec fon armature de fer & roulettes: À, patin. B, roulettes. C, portes-moufquetons poux accrocher les cordages des changemens.

3. Plan du porte-moufqueton dans lequel eft accroché le faux cordage du changement. À , porte-mouf- queton. B, plan de l’écharpe aflembilée dans le pa< tin & dans le batrant du chariot,

4, Elévation géométrale en coupe du patin du chariot avec les roulettes. À, patin, B, roulettes. C, na- verte de fer fux laquelle roulent les chariots,

£ MACHINES DE THEATRE.

Fig. ç. Plan & coupe des fablieres pour les entures. À, plan de Ja fabliere, 6, coupe de la fabliere fur l'enture fur le champ. À, plan de la fabliere fur le champ.

PE ANNICHLE

Cette Planche repréfente les chariots du 8 au 13, pour le même fervice des décorations pitorefques dé- taillées ci- devant dans la Planche XIV.

Erg. 1. Confxuction géométrale de ce chariot. À , cha- riot.

2. Elévation géométrale en coupe du chariot avec fa ferme, À, coupe du chariot. B, montant des fer- mes affemblées dans les plate-formes, & por- tant les fablieres du plancher du théâtre. C, fa- bliere du théatre. D, plancher du théâtre. E, plate- forme.F, patin du chatiot. G, roulette du chariot. H , battant de l'échelle de perroquet conftruite dans le chariot.

3. Elévation géométrale du poteau fervant d'échelle de perroquet. A, poteau. B, taquet boulonné fur le poteau.

4: Elévation géométrale des montans des chariots, fai- fant féparation des échelles de perroquets. À, po- telets. B, plate-bande fervant de conduit aux po- téaux montant des écartemens pour les poteaux d'échelle.

5. Elévarion géométrale & latérale des montans d’é- chelle avec leur plate-bande de fer. A, poteau

39 /

d'échelle. B, plate-bande de fer fervant à renfor-.

_ «er le poteau.

6. Elévation des roulettes fervant au chariot. A, rou- letre. B, coupe de roulettes boulonnées dans le poteau.

7. 4, plancher du théâtre pofé für les fablieres. 2 , {a- blieres. |

PLANCHE

Cette Planche repréfenre les chemins de vaifleaux.

Erg. 1. Elévation géométrale en coupe du chemin de vaifleau conftruit dans la charpente des fermes. À, montant des fermes. B, entretoifes tenant les écar- temens des fermes. C, fablicres fur lefquelles font affemblées les. courbes, faifant le chemin ceintré. D, courbe.

æ. À, bâtis fervauc d’amne pour monter la conftruction du chemin. B, moufile dans lequel paflent les cor- dages des ames montant le chemin, C, poulie des moufles fur laquelle paffe le cordage.

g. À, petite entretoife tenant l’écartement des fermes. B, chantignole boulonnée dans le poteau dans lequel s’aflemblent les entretoifes.

4 Pla du chemin ceintré. À, fabliere. B, entretoifes tenant l’écartement des fablieres. C ; mouffle dans laquelle paflentles cordages pour aller s’envelopper {ir le tambour, D, montant des fermes,

PLANCOCME XWUIT

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Fig. 1. Elévation géométrale des bâtis fervant d’ame pour monter le chemin ceintré avec leurs équi- pages. À , bâtis fervant dame pour monter.Ja conftruction.

a. Coupeen élévation du chemin ceintré. À, fabliere {ur laquelle font aflemblées les courbes. B, courbes centrées. €, entretoiles tenant l’écartement du chemin. D, poulie fur laguelle pafle le cordage de communication au tambour.

3. Porte-moufaqueton dans lequel eft pañé le cordage de communication au tambour. À, porte-mouf- queton dans lequel eft accroché le cordage de com- munication au tambour. B, cordage. C, montans des fermes. D, coupe des fablieres.

4. Elévation géométrale d'une caffette fervant à porter _ Jesames pour les décorations. À, caflerre. B, place des poulies fur lefquelles roulent les cordages. €. À, plan des caflettes avec leurs poulies & boulons. B, poulies fur lefquelles rouler les cordages.

POESA No CSA ET RONA TOTETS

Coupe & élévation fur la face de Ia levée des tratipes

avec la manivelle des leviers & engrenage des rouleaux Live

pour l'echappement des trappes des grandes rues avec

lesrouleaux {ur lefquels paffent les cordages attachés aux

trappes pout les ouvrir au befoin.

Fig. 1. Sabliere portant les trappes dans lefquelles eft rajufté à feuillure un levier fervant d'échappement aux trappes.

2. Levier boulonné dans la fabliere, recevant les trappes, le bout du côté de la levée portant fur le rouleau d'engrenage. du

3. Manivelle fervant de levier pour l'échappement du.

rouleau avec l’engrenage proportionné,

4. Rouleau où eft ajufté une frette fervant de lanterne pour lengrenage des leviers fervant aux échappe- mens des trappes. |

5. Poteau portant les fablieres du théâtre, & crochet pour recevoir les cordages avec lefquels fe tirent

_ les trappes à leur échappement.

6. Rouleau fur lequel frotte le cordage des trappes” A; fabliere aflemblée à chapeau {ur les montans por- tant le plancher du théâtre. B, poteau des fermes. C, fabliere portant l’étrier dans lequel. roule le

rouleau pour lefrottementdescordages destrappes.

D, rouleau fur lequel pañle le cordage des trappes. 7. À, coupe & élévation de face dés rouleaux des en- grenages avec les ferrures néceflaires. B, trappes du théâtre. C, bâtis fervant d'échappement aux trappes. D, engrenages du levier & du rouleau pour fon échappement. E, tourillon & écrou fer= vant d’axe pour l’échappement d'engrenage. F; {bliere portant les trappes ,& recevant le rouleau d'échappement. G, coupe de face du rouleau, {ux lequel pañle l’arcade de la retraite des trappes.

KA KS

Loupe Iur route la hauteur & largeur du théâtres avec le développement pour le changement des faux chaflis.

Fig, 1. Repréfentant le deflus du théâtre avec les mouz vemens du deflous équippé pour le changement. A, deflous du théâtre. B, chariots portant les chaffis fur lefquels fe chargent les décorations en général. C, cordage accroché au porte-moufque- ton du patin du chariot, renvoyé fur letambour D. D , tambour aflemblé du changement des décora- tions depuis le n°. r jufqu'au 13. E, gros tambour de retraite fur lequel eft arrêté un cordage paffant dans la poulie F, renvoyée dans le contrepoids G du treuil H, F, poulie boulonnée dans la ferme de côte. G, contrepoids où le cordage F eft arrêté. H, treuil fervant à monter le contrepoids aux hau- teurs néceflaires. I, retraite de manœuvre arrêtée à

PLANCHE

contrefens fur le gros tambour E, arrêté fur le”

rouleau L, en retraite fur le crochet M, dont fa longueur D'néceflaire eft ployée à la place N. L, rouleau. M, crochet de retraite. N , cordage ployé. O , corridor où eft la main-d'œuvre des retraites du ceintre. P, fecond corridor où font pofés les treuils des contrepoids. Q, ferme de char: pente du comble,

PLANCHE Xx.

Es, 1: Elévation dans fa hauteur & largeur , & [a ma niere de faire defcendre dans le deflous les chaffis pour rendre le théâtre libre. À, petit tambour por- tatif fur les corridors de retraite du ceintre où eft un cordage enveloppé avec un porte-moufqueton, lequel s'accroche dans une boucle à la tête du chaîis, & fe précipite comme dans la figure. B.. cordage. C, chaflis portant les décorations. D, chariot où pañlent les chafis. E, chaflis defcendw dans le deflous. F, chariot du chaffis. G , tambour qui a defcendu le chaflis. H, charpente des fermes du deflous du théâtre, I, fermes du comble,

PLANCHE

ER. + |

MACHINES DE THÉATRE. ÿ

PLANCHE XXI.

Coupe de la hauteur & largeur du théâtre avec le

‘mouvement d'un chemin ceintré de vaifleau.

Fig. 1. À, chemin ceintré du vaifleau. B, caflerres où paf- fent les ames portant le bâtis. C , cordages des aies paflant dans les moufles arrêtées fur le tam- bour D. D, tambour. E, gros tambour où eft arrêté le cordage F pañlant fur la poulie G & fur la poulie H, venant s'arrêter {ur le contrepoids I. F, cordage paflant fur la poulie G. G, poulie. H, moufle du contrepoids. 1, contrepoids du treuil.

(r EL, treuil arrétant fur le corridor, fervant à monter les contrepoids aux hauteurs néceflaires. M, re- traite arrêtée {ur le gros tambour E à contrefens du cordage F , enveloppé autour du rouleau de force. N , rouleau de force. O, crochet de retraite. P , cordage ployé. Q, fermes du comble. R, cha- siot fur lequel s'accroche la devanture du vaifleau.

PLANCHE XXIL

Hauteur & largeur du théitre. Æg. 1. À, machine de Neptune fortant de deflous, ” équipée fur des ames fortant des caflettes équi- pées dans le troifieme deflous. B, deflous du théà- tre. C, ame fortant des caflettes. D, caflette. E, cordages des ames allant s’envelopper fur le tam- bour FE. F, tambour. G, cordage arrêté au con- trepoids & fur le gros tambour H , pañant à la moufle I. I, moufle communiquant à la moufle L, venant s'arrêter fur le contrepoids M. N , treuil fervant à monter le contrepoids M aux hauteursnéceflaires. O, cordage fervant de retraite, arrèté fur le gros tambour H, à contrefens du cor- dage G, enveloppé fur le rouleau de force P, en

retraite fur le crochet Q. R, cordage ployé au befoin. S, fermes du comble.

Da AN CREER XI LIT.

"Coupe fur toute La hauteur & largeur, avec les ruts

l'de mer équipées. À, colonne de mer. B, caflette por- tant les ames fur lefquelles la colonne de mer eft équi- pée. C, cordages des ames venant s’envelopper fur le tambour D. E, gros tambour de retraite. F, contrepoids du tambour E. G, fermes du comble. H , manivelle pour tourner les colonnes de mer.

IE AN, C HE X XI V: Coupe fur la hauteur & largeur. ÆEg. 1. Cette figure repréfente le fervice des autels. A

2

à:

autels fortant de deffous. B, caffette {ur laquelle eft arrêté l'autel. C, allége de manœuvre pour l'autel’ D, fermes du comble.

PLANCHE XX V.

Confiruction des trappes & trapillons fermant le plancher du théâtre.

Fig.

1. À, plan des trappes barrées fervant de plancher au théâtre. B, coupe de la trappe À. C, grand trapillon fermant lé pañlage des décorations de deflous. D, petit trapillon fermant le paflage des faux-chaffis portant les décorations. E, coupe de fabliere portant le plancher du théâtre affemblé à chapeau dans le montant des fermes.

2. Conftruction des contrepoids. À, tige portant les

pains ; chaque pain pefe depuis 100 jufqu’à 10: on en met plus ou moins pour faire mouvoir les décorations, B, coupe du pain. C, plan du pain. D, contrepoids chargé. E, poignée de la tige dans la- quelle pafle une clavette F, qui s'ôte au befoin , pour pañler les boucles du cordage G.

PULL A NOCAERMENNEXU SE V7

Epure de la charpente des corridors, À, planchers des corridors , fur lefquels font conftruits les treuils pour la manœuvre des contrepoids. B, contour des muts de la falle. C, cheminée des contrepoids. D, plate- for mes dans lefquelles font affemblées les jumelles des treuils pour les contrepoids,

PAEMAMENMOTEMEMSENSE VIEN

Développement de la Planche X VIII.

Fig,

1. Epure & divifion géométrale de l’engrenage du levier & du rouleau fervant aux échappemens des trappes. À , axe éloigné d’un pouce de centre, {er- vant à rapporter l’épaifleur des trappes pour leur donner paflage fous la levée. B, divifion rapportée fur le milieu des fufeaux, & reporté enfuite par lignes ponctuées fur le chapiteau du levier. C, le vier fur lequel eft ajufté le chapiteau d'engrenage dentelé & adjacent à la lanterne. D, arrêt du levier fur le poteau des fermes E. E, montant fervant à foutenir les fablieres du plancher du théâtre. F, fa- blieres portant le plancher du théâtre, & recevant

le centre du boulon G, du rouleau d’engrenage d’é- chappement. |

PA

2. Coupe géométrale du rouleau d’engrenage. À, rous

leau. B, goujeon de fer fervant d'eflieu au rou- leau. C , frette fervant de lanterne au rouleau,

SECONDE SECTION,

CONTENANT vinpt-deux Planches doubles équivalentes à quarante-quatre Planches fimples.

PLANCHE Ice,

ze, 1. Repréfentant le plan détaillé du fecond cortidor du ceintre, avec les treuils pour les contrepoids néceflaires aux machines du ceintre & les ponts pour la communication d’un corridor à l’autre. À, À, murs en maçonnerie faifant le contour de la falle. B,B, cheminées ou entre-deux de pié droits montant de fonds, fervant pour Le paflage des con- trepoids. C,C, planchers des corridors {ur lefquels font pofces les charpentes pour les treuils fervant À monter des contrepoids. D, D, ponts de fervice palfant d’un corridor à l’autre , pour la manœuvre des changemens de décorations, E, plancher d’a- vant-fcene appellé ceintre. F, F, efcaliers du cein-

tre defcendant aux corridors de fervice. G, G, char-

ns pentes des treuilss H,H, efcaliers montant au | grand ceintre, ou plancher couvrant la falle, I,1, plans des coulifles du théâtre. L, magafn aux dé- corations, fervant à ferrer les décorations qui font

hors de {ervice.

PLANCHE II.

Æg. 1, Plan & conftrudtion du plancher & de la char= À

Fig.

pente du grand ceintre pofée fur les entraits. A, 4; muren mäçonnerie faifant le contour de la fille: B, BB, entrait d'aflemblage du grand comble, fur lef quels font pofés les planchers des machines du ceintre, C, C, plate-formes dans lefquelles font aflemblés les montans fervant d’étriers pour porter les ponts des communications des planchers, aux= quels font boulonnés les mantonnets {ervant de fupports ou conduits pour les machines du vol de face. D, magafin aux décorations, E, à-plomb des coulifles du théâtre.

PLEACNACGHENEN TE

1. Plans de tous les tambours & tambours dégra= dés, & des treuils, pour tous les fervices des ma- chines du ceintre, A, À, murs de mâçonnerie fai- fant le contour de la falle. B, tambour fervant à plufeurs planchers de gloire , far lequel s’enve- loppent les fils portant les planchers. C, tambour de renflement fur lequel font arrêtés les cordages de contrepoids & les retraites des manœuvres pour Le fervice des machines. D, D, tambours {er- vant à la dégradation des vapeurs ou petits nuages qui occupent une décoration quelconque à la def

Fig

MAGHINES DE THÉATRE.

centé d'un dieu ou d’une déefle, E, tambour fut fequel font employés les cordages des contrepoids & les retraites des manœuvres pour faire marcher les machines. F, tambour dégradé fur lequel font enveloppés les fils de différentes longueurs, def- cendant à différentes hauteurs pour les réglemens des décorations. G, tambour pour là manœuvre des rideaux d’avant-fcene, H, tambour pour les machines detravers. I, tambour pour les machines d’à-plomb. K, tambourfur lequel font employés les cordages de contrepoids , & les retraites de ma- nœuvre pour faire aller les machines. L, tambour pour les rideaux & les horifons. M , tambour de

renflement fur lequel font employés les cordages.

de contrepoids, & les retraites de manœuvre pour faire aller les machines. N, N , tambours des ho- rifons au lointain. O , treuils pour monter les con- trepoids. P, tambour de dégradation pour les fer- mes de vapeurs. Q, tambour de renflement, fur lequel font employés les cordages de contrepoids, & les retraites de manœuvre pour fire aller les machines. R, tambour pour les machines de tra- vers. S, tambour pour le même fervice. T, treuil pour les contrepoids du ceintre. V , treuil pour les contrepoids des machines de face. U, autre treuil pour le même fervice. X, à-plomb des treuils du corridor du ceintre,

PLANCHE IV.

1, Elévation en coupe fur la largeur du théâtre avec les corridors, les treuils pour les contrepoids, né- ceffaires aux machines avec les ponts de communi- cation d’un corridor à l'autre,foutenus par desétriers de cordages accrochés fur les folives. A, A, éléva- tion du mur portant les fermes du comble, B,B, fermes de la charpente du comble. C, C, C, fo- lives du plancher fur lefquelles font attachés des crochets à reffort pour recevoir les étriers de cor- dages portant les ponts de communication d'un corridor à l'autre. D , D, étrier de cordage pe. tant les ponts. E,E, ponts de communication. F,F, treuils pour monter les contrepoids. G,G, corridors pout la manœuvre des treuils. H, H, corridors pour la manœuvre des machines. I, plan- cher fur lequel font tous les tambours du ceintre de la Planche HIT.

PLANCHE V.

Fg, 1. Elévation en coupe fur la largeur du théâtre avec

les corridors & les treuils nécelfaires aux machines, & les développemens des ciels pour le fervice des changemens. À, À, élévation du mur portant les fermes du comble. B, tambour fur lequel s’enve- loppent les fils paffant dans les moufles d’à-plomb, auxquels font attachés les plafonds quelconques, ciel ou décoration. C ; C, C, cordages auxquels eft attaché le plafond. D, plafond ou ciel. E, moufle détaillée avec les poulies, dans lefquelles pale le fil portant le plafond: cette moufñe eft boulonnée {ur la folive. F, folive qui repofe deflus les entraits. G, G, entraits. H, H, folives fur lef- quelles font boulonnées les moufles. I, treuils pour le contrepoids. K, cordage arrêté au contre- poids & au tambour B, pour enlever & baïifler les plafonds. L, contrepoids pour enlever les pla- fonds. M , retraite du contrepoids ployée fur les cotridors, N , rouleau de charpente fur lequel paf- {ent les retraites de manœuvre.

+ P'EVA MN CNE NET:

Fig, 1. Elévation en coupe fur la largeur du théâtre avec

les corridors, les treuils pour les contrepoids né- cefaires aux machines avec les ponts de commu- nication d'un corridor à l’autre, foutenus par des étriers de cordage accrochés fur les folives. À, À, élévation du mur portant les fermes du comble, B, rampe ou chaflis de bois fur lequel font atta- chées des plaques de tôle dans lefquelles on met des bougies pour éclairer les plafonds & ciel des décorations. C, plaque de tôle attachée. {ur le chaffis. D, {olive fur laquelle font arrêtés des cro-

Fig,

chets à reflort, dans lefquels font pañlés des Aux:

cordages tenant Le chaffis B. Faux-cordage ef un fil où cordage qui contient les décorations à la hauteur où elles ont été réglées. E, faux-corda- ge. F, crochet dans lequel pañle le faux-cordage, G, poignée de cordages fervant à monter & def.

cendre, fuivant le befoin de [a lumiere. HER

cortidors de manœuvre, I, I, corridors des con- trepoids pour les machines. K, K, treuils pour monter les contrepoids. L, plancher des machines

du ceintre. M, grand ceintre ou fecond plancher | pour le pafage-

des machines. N, N, moufles des cordages de contrepoids.

PLANCHE VII.

# - 1. Elévation en coupe fur la largeur du théâtre, avec les corridors, les treuils pour les contrepoide

néceflaires aux machines, avec les ponts de com-.

munication d’un corridor à l’autre, fourenus par des étriers de cordages accrochés für les folives. À, À, élévation du mur portant les fermes du comble. B, tambour fur lequel font enveloppés des fils où cordages portant un plancher pour une machine d’à-plomb. C, C, fils portant le plancher des machines d'ä-plomb. D, plancher fur lequel defcendent les acteurs. E, E, retraitesou cordages enveloppés fur le gros tambour pour la manœu- vre des machines. F, F, treuils {ur lefquels font les contrepoids pour enlever la machine. G retraite du contrepoids pour defcendre & monter la ma- chine. H, H, corridors des manœuvres pour le fervice des machines. 1, I, cortidors des contre- poids. K, plancher des machines, L , plancher du grand ceintre,

2. Décoration d’un jardin avec une gloire de feu pour

la defcente de Junon.

3. Banc de gazon & de feu fervant dans les décorations,

m8 1. Coupe en élévation fur la largeur du théitre -

PÉEMANNSCRET SEAT EALUE

» les contrepoids

ponts de com-

avec les corridors, les treuils pour néceffaires aux machines, avec les munication d'un corridor à l’autre, foutenus par des étriers de cordages accrochés fur les folives. À, À; élévation du mur portant les fermes du comble. B, plancher d’une machine d’à-plomb. C, C; cordages, fils portant le plancher de la ma- chine enveloppée deflus le tambour D. E, tambour de renflement {ur lequel font employés les corda- ges des contrepoids & les retraites de manœuvre pour faire aller les machines, F, cordage du tam- bour tenant au contrepoids. G , létraite du Con- trepoids pour faire defcendre & monter la machine. H,H, treuils fervant à monter de contrepoids. 1, rétraite du tambour pour defcendre la machine. K, K, corridors de manœuvre pour le fervice de

Ja machine. L, L, corridors des treuils pourmon-

ter les contrepoids. M, M, petits ponts pour aller !

dans la machine d’ä-plomb. N, N, cordages fer- van d'étriers pour fourenir les ponts. O, O,0; {olives fur lefquelles font attachés les crochets pour recevoir lesétriers de cordages. P, développement du crochet attaché à chaque folive pour contenir les étriers de cordages. Q, plancher du grand ceintre fur lequel font les tambours pour les ma-

chines. KR, fecond plancher du grand ceintre pour le fervice des machines.

PLANCHE I x.

Fig. 1. Elévation en coupe fur la largeur du théâtre de

la charpente & des corridors, avec un développe ment des planchers de gloire, À, A, élévation du mur portant les fermes du comble. B, B, dégra- dation de trois planchers de gloire. C, C, fils fou- tenant les planchers de gloire enveloppés für le tambour dégradé, D, tambour dégradé fur lequel font enveloppés les fils des trois planchers de defcente de gloire. E, tambour de renflement {ur lequel font employés les cordages de contrepoids & les retraites de manœuvre pour faire aller Les

—

…

Fig.

nl

3e

( Fig.

Liz.

MACHINES DE THÉATRE.

machines. F, cordage fervant de retraite du tam- Dour aux contrepoids. G, contrepoids pour enle- ver les machines. H, H, treuil du contrepoids. 1, retraite du contrepoids pou faire defcendre & monter les machines. K, traverfe des planchers de gloire, à laquelle font attachés les porte-mouf- quetons pour accrocher les cordages du tambour. L, L, planchers du corridor pour le fervice des machines. M, M, planchers du corridor pour le

_ fervice des contrepoids. N, plancher fur lequel

font polés les tambours des machines. O, fecond plancher des machines. |

2, Décoration du palais de l'Amour avec la grande gloire pour la defcente des dieux.

Dragon enflammé portant des héros fervant dans lefdites décorations.

PLANCHE. X.

+1. Elévation en coupe de la charpente du comble & des corridors,; avec le développement d’une ma- chine de travers. À, À, élévation du mur portant les fermes du comble. B,B, treuils des contre- poids. C, chariot fervant de char, dans lequel pallent des fils auxquels on attache la chaife fur Jaquelle on defcend un aéteur d’un côté à l’autre du théâtre, D, D, fils portant la chaife, accrochés ‘aux porte-moufquetons E, E. F, F, cordages tra- verfant d’un corridor à l’autre, fur lefquels pale le char. G, retraite du char pour defcendre la machine. H, H, corridors pour le fervice des machines. I, 1, cortidors des contrepoids.K, plan- chér du ceintre où font les tambours à machines. L, {cond plancher des tambours à machines,

PLANCHE XI.

1. Elévation en coupe de [a charpente du comble &c des cortidors avec le développement d’une ma- chine de travers. À , A, élévation du mur portant les fermes du comble. B; machîne de travers def cendant & montant. C, C, fils de ia machine paf {ant dans le char D, allant s'arrêter fur la folive du milieu de l'entrait. E, folive {ur laquelle font ar- rêtés les fils de la machine. F, cordages traverfant d'un corridor à l’autre, fervant de chemin pour le char. G, tetraite du char pour le faire defcendre & monter. H, H, treuils du contrepoids pour en- lever la machine. I, cordage du contrepoids ar- têté au char pour faire aller la machine. K, re- traite du contrépoids pour enlever la machine. L,L, planchers du corridor pour le fervice des machines. M, M, corridors des treuils pour le {er- vice des contrepoids. N , plancher des timbours des machines. ©, fecond plancher des tambours des machines.

Intérieur d’un temple avec le vol de Mercure.

3. Ouvrier faifant le roulement du tonnerre fur le chaffis.

Frp,

CAL

Pa (

PLANCHE XII.

1. Elévation en coupe de la charpente du comble & des corridors, avec le développement d’une machine de travers. A, À, élévation du mur pot- tant les fermes du comble. B, développement d’une machine faifant le vol de la machine mon- tant d’un côté & defcendant de l’autre, 4, 0, 8, eft la révolution de la machine. C, cordage tra- verfant le travers du théâtre d'un corridor à l’au-

tte, fervant de conduit aux chars. D, char dans

lequel paflent les fils qui portent la machine,

E,E, fils portant la machine, qui font envelop-

pés fous le tambour F. G, tambour de renflement fur lequei eft enveloppé un cordage H, fervant de retraite à la main pour lâcher la machine. I, re- traite pour lâcher le char. K, développement du char D. L, cordage fervant de conduit au char. , M, retraite du char fervant aux contrepoids, N,N, corridors pour le fervice des machines, O;, O, corridors où font pofés les treuils pour les contrepoids. P, P, treuils fervant à monter les contrepoids. Q, plancher du ceintre où font les

machines, R, fécond plancher des tambours des machines,

7

Fig. 2. Décoration de l’intérieur d’un antte avec l’appari-

tion de Jupiter commandant aux efprits infernaux,

3. Extérieur d’un volcan avec flammes & tochers pré-

cipités. DILEA NSENEL Een TPE

Fig, 1, Elévation en coupe de la charpente du comble &

des corridors avec le développement d’une machine

de travers, montant du théâtre au ceintre. A, À,

élévation du mur portant les fermes du comble: B, développement d’une machine traverfant le

théâtre. C, chaife fervant à afleoir l'acteur, D, D,

fils portant la machine, E, tambour fur lequel

font enveloppés les fils de la machine. F, retraite

du tambour des fils. G , cordage tendu d’un corri-

dor à l’autre, fervant de conduit au char. H, re traite du char tenant au contrepoids. I, I, treuils

fervant à monter les contrepoids. K, retraite du

contrepoids pour monter la machine. L, plancher

des tambours du ceïntre, M, fecond plancher du

tambour des machines.

2. Décoration d’une forêt avec l’énlevement de Renaud

_

dans Armide.

3. Banc de troncs d’arbres & gazons fervant dans lef-

Fe.

\

dites décorations.

PLAN :C-HME XIV,

1. Elévation en coupe de la charpente du comble & des. corridors, avec le développement d’une machine de travers. À, À, élévation du mur por- tant les fermes du comble. B, développement d’une machine de travers, faifant un chemin cein- tré. C, C, fils de la machine. D , tambour fur lequel font enveloppés les fils de la machine. E, tambour de renflement pour la retraire à la main. F, cordage du tambour tenant au contrepoids. G, G, treuils fervant à monter les contrepoids néceflaires pour cette machine. H, retraite du con= trepoids pour gouverner le chemin ceintré B, 1; cordage tendu d’un corridorà l’autre pour con- duire le char pour diverfes révolutions. K, retraite du char attaché au contrepoids. L, retraite du contrepoids pour faire marcher la machine. M, M, planchers du corridor pour le fervice des machi- nes. N, N, plancher du corridor pour les treuils des contrepoids. O , plancher fur lequel font pofés les tambours des machines. P, fecond plancher du ceintre pour les machines.

2. Décoration d’un fallon avec Médée poignardant {es

enfans à la vue de Jafon.

3. Tombeau démoli & enflammé avec un ouvrier fai-

Fig.

fant tomber les morceaux de démolition avec un LA + .

bâton, & un autre ouvrier jettant fur un flambeau

de l’arcanfon pour former les éclairs.

PLAN CAE Es. XV.

1. Elévation en coupe de [a charpente du comble . 13 avec les corridors & le développement d’un tam- bour dégradé. À, À, élévation du mur portant les LA fermes du comble. B, tambour dégradé fur lequel font enveloppés des fils pour defcendre des nua- L 4 1: / ges ou nuées à différentes hauteurs. C, C,C, nuées

attachées aux fils ou cordages. D, D, fils envelop-

pés {ut le tambour dégradé. E, retraite du tambour tenant au contrepoids. F, F, treuils fervant à monter les contrepoids. G, retraite du contrepoids pour manœuvrer le tambour. H, H, planchers du corridor pour le fervice des machines. I, I , plan- chers du corridor des treuilspour le fervice des con- trepoids. K, plancher du grand ceintre où font les tambours des machines. L, fecond plancher du ceintre.

2. Décoration d’une riche prifon avec des vapeurs où

nuages précédant l’arrivée d’un dieu.

3. Détail du char de Médée.

Ep,

PLANCHE XVIL

1. Elévation en coupe de la charpente du comble avec les corridors & le développement d’un tam- bour dégradé. A, A, élévation d'un mur portant les fermes du comble, B, coupe d’un chemin de

travers avec des mantonnets affemblés {ur les fo- lives, repofant fur l'entrait. C, tambour des fils.

D, D, retraites du gros tambour tenant au con- .

trepoids. E, E, fils du petit tambour pourla ma- chine. F, retraite du char au contrepoids. G,re- traite du tambour au contrepoids. H, retraite du contrepoids. I, retraite du tambour, K, char dans lequel paffent les fils de la machine.

PLANCHE XVII.

Eg. 1. Elévation en coupe de Ja charpente du comble avec les corridors & un développement de tam- bour pour la manœuvre des rideaux. À, A, élé- vation d'un mur portant les fermes du comble. B, tambour où font employés les fils du rideau. C, C, fils qui enlevent le rideau. D,, retraite du tambour pour lâcher le rideau. E, retraite du tam- bour ou contrepoids pour enlever le rideau. F; ‘retraite du contrepoids. G, retraite du tambour. H, H, treuils fervant à monter-les: contrepoids. I. rideau trouflé enlevé à fa hauteur. K, fecond plancher du ceintre. L, L, corridors pour le {er- vice des machines. N, N, corridors où font les treuils pour le fervice du contrepoids.

PLANCHE. x VAI.

Fig. 1. Elévation en coupe de la charpente du comble, & une machine de travers pour aller de côté À vo- lonté, pour décrire un triangle. A, À, élévation des murs portant les fermes du comble. B, déve- loppement d’une machine de travers pour aller à volonté, C, C, fils de la machine de travers. D : chemin du char, E, retraite du char au contre- poids. F,F, treuils fervant à monter les contre- poids. G, G, planchers des